Au Salon du livre de Paris, le Président de la République a évoqué la mise en place d’une taxe supplémentaire sur les livres d’occasion. Décidément, la politique économique gouvernementale semble se résumer aux taxes, contributions et impositions en tout genre.
Un livre acheté sur cinq est un livre d’occasion. En 2022, le livre d’occasion a généré 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, ce qui représente une augmentation de 30% en cinq ans. Pourquoi taxer et donc ralentir un secteur de l’économie en croissance ? Une fois de plus, l’État bureaucratique macroniste bride et freine les initiatives privées.
Partisan de la libre entreprise, le Parti de la France s’oppose à ce projet de taxe qui, en plus, empêchera certains travailleurs et lecteurs aux revenus modestes d’avoir accès à la culture. De surcroît, les livres d’occasion, comme la bibliophilie et le secteur du livre ancien, font partie intégrante de notre patrimoine historique national et en cela d’une politique culturelle identitaire et conservatrice que le Parti de la France appelle de ses vœux.
Mario Varraut – Membre du Conseil national du Parti de la France
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