Je vous présente aujourd’hui Thomas Joly, président du Parti de la France. Homme politique au franc-parler sans équivoque, Joly incarne les valeurs nationalistes et libérales de son parti avec une détermination sans faille.
Dans cette entrevue exclusive, préparez-vous à plonger dans son univers sans filtre. Ses paroles sont directes, ses idées tranchantes. Attendez-vous à une discussion sans concession où sa vérité est exprimée sans détours. Accrochez-vous, car avec lui, ça va secouer !
En tant que successeur de Carl Lang, quelles sont vos principales priorités pour le Parti de la France, et comment envisagez-vous de développer son influence politique dans le paysage français ?
J’ai succédé à Carl Lang en 2019 suite à sa décision de se mettre en retrait de la vie politique. Il s’agissait d’une succession dans la continuité. Si j’ai souhaité moderniser la communication du parti, le fond reste le même : nous sommes sur la ligne politique du Front National canal historique, de l’époque où Jean-Marie Le Pen en était le Président, sans l’influence néfaste de son indigne fille et sa dédiabolisation obsessionnelle. Même si le Parti de la France a une médiatisation confidentielle, nous sommes toujours là après 15 ans d’existence, avec un équipe de cadres de valeur et un noyau militant solide. Tous les journalistes politiques savent qui nous sommes. S’ils parlent très rarement de nous, c’est évidemment volontaire.
Le Parti de la France se décrit comme un parti nationaliste et libéral. Pouvez-vous nous expliquer comment vous conciliez ces deux idéologies dans votre programme politique ?
Le Parti de la France est opposé à toute forme de socialisme, de communisme, de collectivisme ou de marxisme. Ces idéologies, hélas appliquées dans notre pays, ont pourtant partout fait la preuve de leur nocivité pour les peuples et les Nations, entraînant paupérisation, injustice et inégalités. Nous voulons libérer la France de ce carcan et retrouver une prospérité basée sur la liberté d’entreprendre et surtout rendre aux actifs le fruit de leur travail. Aujourd’hui, le RN a un programme économique de gauche – très peu distinct de celui de Mélenchon – où l’assistanat est financé par la persécution fiscale des entreprises et de ceux qui travaillent. La marxisation des esprits et de notre société a fait des ravages, même dans le camp patriote. Toutefois, si le Parti de la France promeut un libéralisme économique, c’est dans un cadre national et – pourquoi pas – européen avec un système de régulation étatique au bénéfice de la France et des Français. S’il y a un intérêt à nationaliser un secteur, nous le ferons ; et réciproquement s’il y a un intérêt économique à en privatiser un autre. L’économie doit être au service de la Nation et du peuple français et non l’inverse.
Le Parti de la France a pris des positions fermes sur des questions sociétales telles que la laïcité et l’immigration. Comment votre parti propose-t-il de résoudre ces défis complexes, notamment en matière de politique migratoire et de relations Église-État ?
En matière d’immigration, nous croyons en la remigration volontaire. À partir du moment où nous renverrons la totalité des migrants (ou plutôt clandestins), des étrangers délinquants ou chômeurs, que nos frontières seront rétablies, que la plupart des binationaux extra-européens seront déchus de leur nationalité française de papier, que l’ensemble des aides sociales seront réservées aux Français, que le droit du sol sera supprimé, que les étrangers devront financer leur logement, leurs soins et l’école de leurs enfants : les extra-européens qui occupent actuellement la France partiront d’eux-mêmes en masse et notre pays ne sera plus du tout attractif pour les étrangers qui souhaiteraient venir s’y installer.
Depuis la loi de 1905, la laïcité n’a servi qu’à saper les racines catholiques de la France et à y installer l’Islam. Il appartiendra à l’État national de remettre en place les conditions nécessaires pour rechristianiser notre pays abandonné à l’athéisme et aux religions étrangères. Mais je doute que cela puisse se faire avec le clergé actuel qui semble plus intéressée par l’accélération de la décadence et du Grand Remplacement que par la transmission de la doctrine de l’Église.
Vous avez affirmé que le Frexit entraînerait le déclin de la France. Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre vision d’une France au sein de l’Union européenne, et comment vous envisagez les relations avec d’autres États membres ?
L’obsession du Frexit est un leurre. L’exemple du Brexit est frappant : ça n’a protégé les Britanniques ni de l’invasion migratoire, ni de la crise énergétique, ni de l’inflation. La soumission des États aux délires idéologiques et mondialistes des technocrates européens de la Commission Européenne est purement volontaire. C’est comme une relation sadomasochiste consentie. Si j’étais Chef de l’État, la Commission Européenne redeviendrait un simple secrétariat au service des gouvernements et Ursula von der Leyen me servirait mon café. Sortir de manière isolée de l’UE et de la zone euro affaiblirait politiquement et économiquement la France. D’ailleurs, les pourfendeurs de l’UE comme Philippot ou Asselineau se réfèrent sans cesse au fameux article 50, tels de tièdes procéduriers, dont on a vu l’application laborieuse lors de l’interminable procédure du Brexit. La politique, c’est le rapport de force, pas du touche-pipi entre juristes et bureaucrates. Tout est question de volonté politique : l’UE n’a aucun moyen de coercition. Une amende ? On ne la paye pas. Une restriction des aides pour des motifs idéologiques ? On suspend notre participation financière à l’UE. En deux mois, la France seule peut faire plier et même dégager ces technocrates mondialistes qui ne sont forts que parce que nos gouvernants actuels sont à genoux devant eux. Il est tout à fait possible de construire une Europe de la puissance aux service des États souverains. Nous ne sommes plus en 1914, si les Nations européennes veulent de nouveau jouer un rôle sur la scène internationale et relever les défis démographiques, migratoires, sociétaux, environnementaux et économiques qui se dressent devant elles, il faut agir de concert et dans l’intérêt des peuples autochtones.
Le Parti de la France a été impliqué dans des alliances avec d’autres partis nationalistes et identitaires. Quels sont les principaux objectifs de ces alliances, et comment contribuent-elles à renforcer le positionnement politique du parti dans le paysage français ?
Le Parti de la France n’est ni une secte, ni un groupuscule et nous avons vocation à entretenir des relations cordiales et même politiques avec l’ensemble des structures avec qui nous partageons l’essentiel. C’est d’ailleurs pourquoi nous faisons le choix de participer aux élections quand nous le pouvons ou bien de soutenir la candidature la plus proche de notre programme ; comme nous l’avons fait avec Éric Zemmour en 2022 et cette année pour les Européennes avec Marion Maréchal. Quand bien même la direction de Reconquête est bien frileuse à notre égard ! Ça n’a que l’union des droites à la bouche mais c’est incapable de la pratiquer avec le seul parti qui leur apporte un soutien public ! Mais peu importe, ce qui prime c’est l’intérêt national, pas la tambouille politicienne.
Enfin, connaissez-vous la Mayenne et votre parti y est-il implanté ?
Bien sûr que je connais la Mayenne ! Terre rurale encore préservée de l’invasion migratoire, mais hélas plus pour longtemps, aucun territoire n’est à l’abri en 2024. Si, aujourd’hui, le PdF n’a plus de Délégation organisée dans ce département, nous y avons eu il y a quelques années un Conseiller municipal à Craon. Et dès qu’une équipe militante s’y mettra en place, nous nommerons un responsable départemental.
En discutant avec Thomas Joly, il est difficile de ne pas remarquer son franc-parler, qui rappelle celui de Jean-Marie Le Pen, tant dans le style que dans le fond. Mais dans un paysage politique de plus en plus lissé et soucieux de paraître, faut-il privilégier la franchise brute ou la diplomatie politiquement correcte ?
La question dépasse les clivages idéologiques et touche au cœur même de la politique moderne. Est-il préférable d’être direct et franc, même si cela peut parfois choquer, ou vaut-il mieux adopter une approche lissée et électorale pour gagner en acceptabilité auprès du public ?
C’est un dilemme auquel chaque électeur est confronté. La réponse pourrait bien façonner l’avenir de notre démocratie.
Pierre d’Herbais.
Thomas Joly : une voix méconnue, le Parti de la France – Mayenne Aujourd’hui (mayenneaujourdhui.com)
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