Rétablissons la vraie fête nationale française, le 15 août !

15 Août 2024 | Non classé | 0 commentaires

La fête nationale française avait été fixée au 15 août par le roi Louis XIII, en plusieurs étapes de 1632 à 1638, à la date de la fête catholique de l’Assomption de la Vierge Marie. Elle désigne sa montée au Ciel, corps et âme, après sa dormition. Ce choix avait pris la forme d’un vœu, suppliant la Mère de Dieu d’accorder un dauphin à la France ; en 1638 était né Louis-Dieudonné, futur Louis XIV, conçu de façon parfaitement naturelle, mais aussi réponse céleste pour les contemporains. Elle avait été régulièrement célébrée par la suite, jusqu’à Louis XVI, et au-delà. Supprimée à la Révolution française, elle avait été rétablie à cette même date du 15 août par Napoléon Bonaparte en 1802, dès le Consulat, puis sous Napoléon III. Napoléon Ier avait demandé à dessein au pape Pie VII de déplacer à cette date la fête de son saint patron, saint Napoléon, alors peu connu en Italie et inconnu en France, chose accomplie en 1806. Il s’agit donc bien de la bonne date de la fête nationale française, l’Assomption et la Saint Napoléon, en usage pendant près de 250 ans !

La date concurrente du 14 juillet a été imposée en 1880. Ce choix est donc plus récent, de près d’un siècle, que ce que l’on pense généralement. Il devait marquer le triomphe politique et idéologique définitif des républicains. Le 15 août avait été rejeté comme trop catholique. L’évènement célébré officiellement depuis est le 14 juillet 1790, soit la Fête de la Fédération, moment hypocrite vain de célébration d’unité nationale factice, avec en vedette Louis XVI, en fait en liberté surveillée, Talleyrand célébrant la Messe -évènement rare-, et La Fayette commandant la garde nationale, sorte d’armée civique. Néanmoins, il y a eu dès les années 1880 une confusion évidente avec le 14 juillet 1789, la Prise de la Bastille, moment de prémices de guerre civile et de massacre, dont la date avait été délibérément reprise en 1790. Le 14 juillet incarne, en un mélange confus aussi délibéré que superficiel, surtout la victoire d’un parti, celui-là même qui ne cesse de corrompre la France. Telle est la logique destructrice du prétendu « progrès », qui ne s’arrête jamais. Jules Ferry aurait certes été bien étonné de voir ses héritiers soutenir l’avortement, le mariage homosexuel, le transsexualisme des enfants, l’accueil de masse, enthousiaste, de millions de migrants extraeuropéens inassimilables, mais ils partagent dans le fond le même esprit révolutionnaire toxique. Il conviendrait donc de ne plus le célébrer.

Aussi, le Parti de la France propose le rétablissement de la vraie date historique de la fête nationale française, le 15 août. Il n’y a pas à avoir honte de l’héritage catholique de la France, à l’heure où tous les pays non-occidentaux sont si fiers de leur passé culturel, y compris confessionnel, du Maroc musulman à l’Inde hindouiste.

Scipion de Salm – Membre du bureau politique du Parti de la France

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