Le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau publiera fin février une liste de métiers réputés « en tension » dans lesquels des travailleurs sans-papiers pourront être régularisés.
Ce texte viendra théoriquement « durcir les critères d’admission qui ont permis en 2023 à 34.724 personnes d’obtenir des papiers », dixit Le Figaro en date du 5 janvier 2025.
Il s’agit pourtant d’une mesurette au regard de la déferlante migratoire actuelle, et d’une trahison du régalien qu’elle prétend défendre, en entérinant un droit à l’immigration illégale dès lors qu’elle se met au service de secteurs soi-disant « en manque de main d’œuvre » (dans un pays comptant pour rappel 2,3 millions de chômeurs, soit 7,4 % de la population active).
Comme pour Musk outre-Atlantique avec ses positions lamentables vis-à-vis de l’immigration indienne, il est pénible de toujours voir des figures au verbiage technocratique justifier la perpétuation d’une immigration de remplacement sur l’autel d’une prétendue compétitivité économique à retrouver. Il s’agit en réalité, comme partout en Occident, d’un chantage cupide qui est exercé sur les travailleurs autochtones désireux de conserver leur niveau de vie, en les mettant en compétition avec des immigrés du Tiers Monde. Nombreux sont les employeurs peu scrupuleux, qui préfèrent embaucher des clandestins sous-payés, taxant volontiers les travailleurs français de fainéantise plutôt que remettre en question leurs méthodes de gestion…
Au Parti de la France, nous rétablirons le délit de séjour illégal pour ceux qui viennent chez nous sans y être conviés. Nous ferons en sorte que les employeurs qui jouent les négriers de pacotille soient systématiquement condamnés à de lourdes peines dissuasives et interdits d’exercer tout mandat de gérance par la suite. Nous établirons une véritable préférence nationale, faisant toujours passer les travailleurs français avant les autres.
Victor Jan de Lagillardaie – Délégué général adjoint du Parti de la France
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