Il serait bien illusoire de voir dans le « message de solidarité » adressé ce lundi par Emmanuel Macron à la Grèce et à la Bulgarie confrontées à l’arrivée massive de migrants propulsés vers l’Europe par la volonté du sultan Erdogan, autre chose que la réaffirmation de la politique de partage du fardeau menée conjointement par Berlin et Paris depuis des années, politique qui consiste, on le sait, à organiser la répartition des arrivants à l’intérieur des nations de l’Union. Loin de se situer dans une perspective de résistance à la déferlante, et de fermeté à l’égard de la Turquie, ce message sera évidemment considéré par les intéressés comme constitutif d’un nouvel appel d’air. Les frontières de l’Europe passent par la Grèce, la Bulgarie, l’Espagne ou l’Italie… Les droits d’asile comme les prestations sociales sont en France où en Allemagne.
Mais le Système aura beau faire: la colère européenne grandit contre l’ingression migratoire et ceux qui — Etats, lobbies, organisations mondialistes, finance — la veulent et l’organisent.
Elle se manifeste aujourd’hui en Grèce où les patriotes mènent le combat du refus des camps de l’envahissement. Elle pourrait bien se matérialiser demain sur l’ensemble de notre continent.
Nos peuples veulent rester ce qu’ils sont, conformément à leur identité, leur histoire et leurs traditions.
Pour notre civilisation, le pire n’est plus du tout certain.
Jean-Francois Touzé
Délégué général.
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