L’annonce par Donald Trump d’une série de taxes douanières a précipité les marchés financiers américains et européens, prompts à l’affolement au moindre remous de l’actualité, dans la tourmente.
Il n’en fallait pas plus pour qu’on voie se succéder sur les plateaux de télévision divers intervenants au parti pris évident, pour fustiger une prétendue incompétence ou irresponsabilité de Trump, comme à chaque fois que l’intéressé agit de façon radicale dans le but d’apporter de réels changements et d’appliquer ses promesses de campagne.
Tempête boursière, tempête dans un verre d’eau au final, puisque depuis ce matin, les différentes courbes semblent petit à petit revenir à la normale…
Priorité a été donnée à l’économie réelle et à l’industrie américaine par Trump, trop longtemps victimes de spéculateurs hors sol, et de la prédation économique notamment chinoise. Une situation profondément déséquilibrée, quand on sait que les consommateurs américains représentent le premier marché en valeur et en pouvoir d’achat, et permettent à de nombreux États d’en retirer un solde commercial positif à l’export.
En tout cas, le pari semble déjà payer, nombreux sont les États souhaitant venir s’asseoir à la table des négociations pour obtenir un allègement desdites mesures.
Mais comme pour les effets d’annonce de l’annexion du Groenland ou du Canada, les observateurs extérieurs n’y ont rien compris, manquant pour l’essentiel de recul et de culture commerciale. Trump, en fin homme d’affaires, sait bluffer quand il le faut et se présenter en position de force pour négocier.
Nul doute que l’économie américaine ressortira considérablement renforcée de sa deuxième mandature, avec une préférence nationale assumée, une protection de l’économie domestique et une volonté de réindustrialiser massivement pour rendre aux américains emplois et vie abordable.
Autant d’idées et d’actes salutaires qui nous font défaut de ce côté de l’Atlantique.
Victor Jan de Lagillardaie – Délégué général adjoint du Parti de la France
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