Qu’est-ce qu’un Français ?
Sachant en ses tréfonds qui il est, il n’a pas besoin d’une pléthorique bibliothèque d’ouvrages sociologiques dédiés à cette question à l’inverse de quelques autres identités. Il est français et il vit.
Certes, il y a bien des tentatives plus ou moins habiles pour lui faire croire qu’il n’est rien, qu’il est les autres, qu’il vient d’ailleurs par la convocation d’une archéologie et d’une science génétique sujettes à caution, dévoyées ne tenant pas sérieusement l’examen de l’histoire. Et quand bien même, il peut y avoir en certaines familles de cela, il est français inébranlablement. Son angoisse existentielle ne plonge pas dans le passé, mais bien dans le futur et déjà dans le présent. La conjuration d’une idéologie mondialiste socialiste comme ultra-libérale et d’une immigration envahissante l’agresse sur son sol, son art de vivre et son être profond. Généreux, bonhomme jusqu’alors, il se raidit peu à peu sous le joug des coups physiques reçus par une racaille venue faire son funeste marché en France, sous la houlette d’un gouvernement tyrannique œuvrant à sa destruction, par les coups bas de communistes détestant la calotte autant qu’ils vénèrent le hijab. Il devrait être à terre depuis longtemps sous les assauts inlassables des ennemis donc son pays, son économie qu’il porte à bout de bras devraient s’être effondrés. Et pourtant, il est là, debout, fidèle à la tâche, gaillard, perdant si peu de places dans les diverses échelles mondiales quand la France devrait déjà être rendue pays du tiers-monde. Il est toujours sur ses deux jambes !
Voici qui l’illustre comme sa sainte Jeanne d’Arc levant le siège d’Orléans, comme ses soixante-cinq légionnaires à Camerone résistant plus d’une journée à l’assaut de deux-milles soldats mexicains, comme ses neuf chasseurs alpins tenant la place lors du combat de Pont-Saint-Louis face aux troupes fascistes, comme ses quinquagénaires gilets jaunes ventripotents, la tenue débraillée, le regard fatigué et pourtant se relevant après chaque charge, après chaque coup de matraque, fonçant sans armes vers des policiers harnachés comme des militaires sur un théâtre d’opération.
Ce n’est ni réaliste, ni raisonnable et pourtant, il le fait. Il est admirable en cela !
La France est le pays ayant gagné le plus de batailles au monde à travers l’histoire, certainement par l’état d’esprit du Français. Aussi, ce jour, il n’est qu’égratigné quand il devrait être mort. Que pourront ses adversaires quand cet esprit sera retrouvé ?
Les médias et les discours politiques ont déprimé le Français, son moral est en berne, il vit avec l’image piètre qui lui a été forgé ces dernières décennies. Mais trop sera trop et l’insupportable oppression lui rendra sa fougue intrinsèque. Ceux qui se gaussent aujourd’hui et ils sont nombreux feront grise mine demain quand l’homme politique qui doit être prendra le pouvoir que les forces obscures lui ont confisqué. La forfaiture des gouvernants laissera place à la bonne intention.
La France retrouvera la paix intérieure, les relations diplomatiques qui lui faisaient honneur, elle redeviendra ce pays qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. Le Français, lui, fera à nouveau de la médecine, du maintien de l’ordre, de la justice, de l’instruction, de la création, de l’industrie, de l’agriculture, il aura retrouvé sa place.
Le Français était un chevalier, il est aujourd’hui un joueur d’échec, mais, il sauvera ses enfants, sa culture, son identité, son art de vivre, sa gastronomie, sa liberté. Une fois encore il vaincra !
Ludovic Lefebvre – Délégué du Parti de la France pour Paris
0 commentaires