Les militants dunkerquois du Parti de la France ont symboliquement rendu hommage aux patriotes du 6 février 1934 en déposant une gerbe devant le monument aux morts de Rosendaël (59).
Aujourd’hui marque les 90 ans d’un évènement aussi tragique que symbolique.
Alors que le temps s’éloigne et que les mémoires se perdent, cet évènement prend pourtant tout son sens dans l’époque dissolue que nous vivons.
Le 6 février 1934, des patriotes de tous âges, et venus de tous horizons, défilent place de la Concorde à Paris en protestation à la corruption manifeste d’une IIIe République kafkaïenne, éclaboussée par l’énième scandale que constitue l’affaire Stavisky.
Parmi eux, de nombreux anciens combattants. Envoyés à la boucherie en 14-18, certains tomberont sous les balles du régime pour lequel ils avaient risqué leur vie, plus de 15 ans après l’armistice.
Des vétérans, héros de guerre tombent en criant « Vive la France ! » « A bas les voleurs ! » Symbole glaçant d’une ingratitude d’État et de la violence d’un système dirigé contre les Français.
Comment ne pas voir le parallèle, à 90 ans de distance, avec la féroce répression étatique de certains mouvements populaires de ces dernières années ? De la Manif pour tous aux Gilets Jaunes, ils avaient en commun d’être trop français, trop traditionnels, trop enracinés, trop sages. Tout l’inverse des émeutes ethniques de cet été, pourtant réprimées avec bien moins de zèle. La dérive anarcho-tyrannique de cet Etat n’est plus à démontrer.
Antonio Primo de Riveira disait « La révolution est l’œuvre d’une minorité résolue, inaccessible au découragement, d’une minorité dont la masse ne comprend pas les premiers mouvements parce que, victime d’une période de décadence, elle a perdu cette chose précieuse qu’est la lumière intérieure. »
Les méthodes changent et les époques passent. Mais certains principes sont intemporels.
Nous devons nous réclamer de cette minorité résolue et inaccessible au découragement que décrivait Primo de Riveira. Militants politique, au service d’un idéal, nous ne pouvons défaillir ou abandonner, car nous avons un devoir suprême à accomplir. Dirigés vers l’avenir mais fidèles au passé, nous tenons aujourd’hui à rendre hommage aux morts du 6 février.
Victor Jan de Lagillardaie – Membre du Bureau politique du Parti de la France
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