Mercredi, des journalistes ont été pris à partie, bousculés, intimidés dans l’enceinte même de l’Assemblée nationale. Leur crime ? Avoir enquêté sur les zones d’ombre de La France Insoumise. Leur tort ? Être des journalistes de droite et non les habituels chiens de garde du progressisme.
Imaginez une seconde que ces violences aient été commises par des députés de droite contre des journalistes de gauche. La machine médiatique se serait emballée en un instant. Tous les éditorialistes, les chaînes d’info, les syndicats de journalistes auraient hurlé au fascisme rampant, à l’heure sombre qui plane sur notre République. Les tribunes se seraient multipliées. Les marches blanches aussi. Et bien sûr, Yaël Braun-Pivet aurait organisé une conférence de presse, la larme à l’œil, pour défendre la liberté de la presse…
Mais là, silence. Pire : le communiqué de la présidente de l’Assemblée menace les journalistes, pas leurs agresseurs. Elle ose parler de « mise en scène » et de « provocations » — comme si filmer l’intimidation de députés d’extrême gauche devenait une provocation. Où est la neutralité des institutions ? Où est le respect de la démocratie ?
La réalité est simple : la Macronie est complice. Complice par calcul politique, complice par lâcheté, complice parce que ses élus préfèrent les voyous d’extrême gauche aux journalistes qui les dérangent.
Soutien total à la rédaction de Frontières. Soutien à cette presse de droite qu’on voudrait faire taire. Honte à ceux qui, au sommet de l’État, courbent l’échine face aux nervis de LFI.
Il est temps de rétablir l’ordre, la vérité et le respect dans les murs mêmes de nos institutions.
Thomas Joly – Président du Parti de la France
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