Par Bruno Hirout, Secrétaire général.
Nous voilà donc encore séquestrés.
Avant, nous devions rester chez nous ; maintenant, nous n’avons pas le droit de sortir. Enorme différence, n’est-ce pas ?
En fait j’exagère un peu, car nous avons le droit de sortir ; pour travailler.
En fait j’exagère beaucoup, car nous avons même le droit de nous serrer par milliers ; pour nous rendre au travail.
Boire un coup au pub avec les camarades après le boulot est désormais interdit, mais au moins on peut aller faire la queue dans les magasins le samedi, alors de quoi se plaint-on ?
Les temples de la consommation ne sont-ils pas plus transcendants que l’amitié ?
Les centres commerciaux ne sont-ils pas plus nécessaires que la camaraderie ?
Nous ne sommes pas des psychopathes qui nous rassemblons à 7 pour prendre un verre à la maison, nous sommes des citoyens raisonnables qui vont par centaines chez Auchan. Ce coronavirus n’a qu’à bien se tenir car nous sommes en guerre, a dit notre guide suprême qui nous envoie dans le métro à 6h du matin quand le virus est couché.
Nous sommes en guerre mais nous manquons toujours de lits dans les hôpitaux, alors ce gouvernement de génies, au lieu de s’être organisé depuis la décision de nous assigner à résidence le 12 mars dernier, a patiemment attendu les bras croisés pour nous réemprisonner chez nous, sans avoir omis de nous menacer de mesures liberticides encore plus drastiques si le virus continue à… ne pas tuer. Je connais une personne qui a reçu un résultat positif après un test qu’elle n’a pas passé. Elle a d’abord rempli et donné tous les papiers, puis elle a attendu son tour de passer le test, finalement l’attente a été trop longue alors elle est partie. Quelques jours plus tard elle recevait la terrible nouvelle, elle était positive au Covid-19… sans avoir donc passé le test du Covid-19. Splendide.
L’Etat, gavé de nos impôts, riche de notre argent et de rien d’autre, au lieu de respecter ceux qui le font vivre, c’est-à-dire nous à travers les sommes qu’il nous extorque, n’est de nouveau plus bon qu’à nous enfermer chez nous après notre journée de travail, sans oublier de nous faire des leçons de morale si jamais nous faisons l’amalgame entre islam et islam, ou si jamais nous avons l’outrecuidance de ne pas approuver la transformation du pays des Francs en distributeur d’allocations à tous les allogènes de la planète.
Nous devons continuer à travailler au renversement de cette dictature sanitaire et au renversement de cette dictature du politiquement correct. Nos pseudo-dirigeants n’ont aucune légitimité à s’ingérer aussi profondément dans nos vies privées et dans le fonctionnement de nos entreprises. Nous devons foutre dehors ce ramassis de politiciens malfaisants, vivement la révolution nationale
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