Mayotte est devenue française dans des conditions qui relèvent davantage de l’idéalisme postcolonial que d’une réflexion rationnelle. En 1974, lors d’un référendum sur l’indépendance des Comores, seule Mayotte choisit de rester française, isolée dans un archipel aspirant à l’autodétermination. En 2011, par une décision aux conséquences dévastatrices, Mayotte devient le 101ᵉ département français. Cette évolution administrative, loin d’être anodine, a entraîné des conséquences dramatiques pour la France métropolitaine.
Mayotte, une terre étrangère à l’identité française
Mayotte n’est pas la France. Ses habitants, majoritairement africains musulmans, ne partagent ni notre langue ni nos valeurs. Selon l’Insee, en 2022, seulement 55 % de la population parle – mal – le français, la majorité utilisant le shimaoré ou le kibushi. Leur mode de vie repose sur des coutumes souvent éloignées du mode de vie français, comme le droit coutumier et la polygamie. Peut-on raisonnablement intégrer une société aussi éloignée culturellement, historiquement et religieusement de l’Hexagone ? Mayotte, en vérité, n’a jamais rejoint la Nation française dans son âme.
Mayotte, une porte ouverte à l’immigration illégale
Mayotte est devenue le symbole du chaos migratoire qui gangrène la France. Chaque année, des milliers de clandestins débarquent des Comores et de toute l’Afrique. Selon le ministère de l’Intérieur, près de 50 % de la population mahoraise est étrangère, majoritairement en situation irrégulière. La densité démographique, une des plus élevées de France, est le fruit de cette pression migratoire insoutenable. Mayotte, en définitive, n’est qu’une brèche béante par laquelle s’infiltre une immigration incontrôlée qui coûte un pognon de dingue à notre pays et déstabilise profondément le territoire.
Mayotte, un gouffre économique pour la métropole
Mayotte est un fardeau financier sans retour sur investissement. Le PIB par habitant y est six fois inférieur à celui de la métropole et 77 % des Mahorais vivent sous le seuil de pauvreté. En 2022, l’État a transféré plus de 1,1 milliard d’euros pour couvrir les besoins sociaux et administratifs de l’île, une somme colossale qui aurait pu être investie dans des territoires métropolitains en difficulté. À cela s’ajoute l’absence totale de ressources naturelles ou économiques : Mayotte ne produit rien et vit aux crochets de la métropole.
Toutefois, en conservant les îlots inhabités de l’archipel et en maintenant notre présence à La Réunion, nous protégerions nos droits maritimes stratégiques dans la région sans avoir à supporter le poids de Mayotte.
Un référendum pour rendre Mayotte aux Comores
L’annexion de Mayotte a été imposée aux Français sans jamais leur demander leur avis. Pourtant, c’est la métropole qui paye le prix de cette absurdité historique. Il est temps d’organiser un référendum national pour trancher cette question. Les Français doivent pouvoir décider démocratiquement si Mayotte doit rester un département français ou être restituée aux Comores. Un tel choix, loin d’être une abdication, serait une réaffirmation de notre volonté de recentrer l’action de l’État sur l’essentiel : la défense de notre identité, de notre sécurité et de nos intérêts.
Mayotte n’a jamais été et ne sera jamais véritablement française. Ce territoire, étranger à nos coutumes et ruineux pour nos finances, doit retrouver son destin naturel auprès des Comores. En s’en libérant, la France ferait preuve de lucidité et d’une volonté de retrouver sa souveraineté sur des bases solides et cohérentes.
Thomas Joly – Président du Parti de la France
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