Monsieur le Gouverneur, excellence,
Après votre seconde élection à la magistrature suprême de l’État, j’ai l’honneur de vous informer que je m’écarte volontairement de la communauté active des citoyens français : « Un quinquennat de Monsieur Emmanuel Macron, ça va, deux quinquennats, bonjour les dégâts ! »
Vous allez pouvoir continuer votre détestable politique mondialiste et anti-souverainiste, au sein des pseudos États-Unis d’Europe, cette nouvelle entité multinationale dont vous êtes l’un des parangons.
Pour ma part, au soir de ma vie, je m’interroge sur l’opportunité d’avoir servi la France, notamment comme caporal-chef dans les FFA,-classe 64-1 A-, et d’avoir été un élu municipal pendant 39 ans, dont 19 passés en tant que 1er adjoint au maire de ma commune.
Désormais, tout cela ne me concernera plus : effacé ou presque, de ma mémoire ! En tant que sujet Patagon de Sa majesté Orélie-Antoine 1er , roi d’Araucanie et Patagonie par la grâce de feu Jean Raspail, son Consul-général, explorateur, grand écrivain monarchiste et catholique,- primé par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre-, je vais me réfugier dans cette identité de substitution, en attendant de le rejoindre – le plus tard possible ! – dans l’au-delà des mers.
Désormais, considérant que vous n’êtes rien de plus qu’un gouverneur d’État au même titre que ceux du Texas, de l’Utah ou de l’Arizona, – au demeurant fort belles contrées ou j’ai mis les pieds jadis-, je renonce à voir dans le pays qui m’a vu naître et où je me sens de plus en plus étranger, autre chose qu’un pays disparu. Il n’est plus que l’un des membres de cette pseudo « Union européenne », véritable « URSS sans le goulag », gouvernée par une oligarchie qui n’est pas sanctionnée électoralement par les peuples !
Je vous prie de croire, Monsieur le gouverneur, excellence, à l’assurance de ma plus parfaite considération due à votre très haute fonction.
Jean-Claude ROLINAT
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