Aujourd’hui, à l’appel du « Collectif du 12 mars », de nombreux soignants ont fait grève, fermant symboliquement leurs cabinets, pour protester contre les violences et divers outrages subis dans l’exercice de leur métier.
En effet, pas une semaine ne passe sans que soient commises des agressions physiques ou verbales subies par des professionnels de santé dans l’exercice de leur fonction, tout particulièrement en milieu hospitalier, le public y étant souvent le même que dans les bureaux de la CAF. Soit une faune hétéroclite, composée en grande partie d’allogènes agressifs et violents, pratiquant une intimidation systématique pour être les premiers servis…
Les propositions du Collectif du 12 mars, comptant entre autre un alourdissement des peines pour violences et l’adoption immédiate de la loi sur le délit d’outrage aux soignants, sont frappées du bon sens, et mériteraient d’être élargies à d’autres domaines, pour ne pas rester borgnes…
La santé est malheureusement à l’image de nombreux services publics, avec ses structures délabrées et ses agents abandonnés face aux incivilités en tout genre… De façon générale, c’est à un respect du régalien qu’il faut appeler, et que les agents exerçant une fonction publique soient protégés à leur juste titre de représentants de l’État.
Victor Jan de Lagillardaie – Délégué général adjoint du Parti de la France
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