Dans son allocution du 12 mars dernier, le chef de l’Etat a une fois de plus rejeté l’utilité des frontières et a dénoncé le nationalisme. Ce positionnement tient plus de l’idéologie que du bon sens, car la frontière est ce qui nous permet de choisir qui on invite et de se protéger des tentatives d’intrusion. C’est en cela que nous affirmons que l’absence de frontières n’est pas une politique mais une anomalie.
Emmanuel Macron a beau jeu de dire que les virus n’ont pas de passeport, ce sont les gens qui portent le virus ! Le fait que le chef de l’Etat puisse croire que cette assertion est un argument définitif pour balayer le concept de frontières, n’est que la démonstration du vide de l’idéologie sans-frontiériste qui est la sienne.
La vérité, c’est que cette crise révèle la totale inanité des principes idéologiques censés soutenir la pensée de nos élites, car les solutions de sortie de crise y sont toutes opposées : contrôle des déplacements, re-localisation de la production, recherche de cohésion nationale, responsabilisation des individus, recherche de l’auto-suffisance, nécessité des circuits courts, incitation à se cultiver, etc. Toutes les idées qui permettraient à notre pays d’aller mieux vont exactement dans le sens des idées nationalistes, c’est pourquoi dénoncer le nationalisme est aussi inaproprié que de dénoncer les frontières.
Dans son positionnement politique, Emmanuel Macron a donc tout faux, tandis que les nationalistes voient toutes leurs préconisations imprégner les discours de ceux qui cherchent honnêtement des solutions de bon sens.
C’est pourquoi, aujourd’hui plus que jamais, n’ayons ni peur ni honte d’être des nationalistes, refusons d’être des accusés, c’est à ceux qui ont plongé notre pays dans cet état d’extrême déliquescence d’avoir honte et de se faire accuser !
Analyse percutante,
A laquelle je me permets d’ajouter un point: notre Leviathan européen, l’Union européenne », n’a pas non brillé par son efficacité dans la gestion de la crise.
Les frontières de Schengen sont de formidables passoires et la « solidarité » des prébendiers de Bruxelles est absente ou inopérante (effet d’annonce d’un plan de 750 milliards, à venir sans doute en 2024, pour le prochain Gosplan bruxellois).