Et maintenant, place à la crise institutionnelle

12 Juil 2024 | Non classé | 0 commentaires

Petite gueule de bois pour les membres du très hétéroclite Nouveau Front Populaire qui commencent enfin à comprendre qu’ils n’ont pas vraiment gagné ces élections législatives.

Le prochain Premier Ministre va vraisemblablement être un fade socialiste qui aura la lourde charge de former un gouvernement de bric et de broc dont l’objectif sera de ne pas fâcher trop de députés pour ne pas sauter au bout de quelques semaines.

Nous assistons au retour du parlementarisme dans ce qu’il a de plus détestable et de nuisible, avec des tractations et des intrigues de couloirs où des margoulins retors feront et déferont les gouvernements en fonction de leurs intérêts personnels et boutiquiers.

Nous nous dirigeons tranquillement vers une crise institutionnelle, déclenchée par un Emmanuel Macron aux abois.

Si le RN était un véritable parti de droite nationale, il ruerait dans les brancards pour réclamer une refonte de notre régime ou au minimum l’instauration d’une juste proportionnelle qui, au regard du nombre de voix obtenues, lui aurait assuré 380 députés !

Hélas, le parti de Madame Le Pen semble plus occupé à se lamenter et à s’excuser devant la presse d’État d’avoir investi quelques candidats jugés trop sulfureux par des journalistes gauchistes. Comme si ses électeurs en avaient quelque chose à faire…

Thomas Joly – Président du Parti de la France

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