Le Parti de la France considère que les tragiques évènements actuels au Proche-Orient ne sont que l’énième épisode d’une nouvelle « Guerre de cent ans ». En refusant, en 1947, le plan de partage des Nations Unies accepté par les Juifs du protectorat britannique sur la Palestine, les pays voisins – Egypte, Syrie, Jordanie, Liban – ont porté une lourde responsabilité dans l’exode d’une bonne partie du peuple arabe.
Aujourd’hui, après de multiples guerres entre les parties, entrainant un nombre considérable de victimes et l’exil inhumain d’hommes, de femmes et d’enfants qui n’avaient juste demandé que de rester sur le sol de leurs parents, le PdF, comme beaucoup d’observateurs objectifs, considère que le règlement de ce conflit passe obligatoirement par la « solution à deux États ». La résurgence du terrorisme abject d’organisations criminelles comme le Hamas ou le Hezbollah, ainsi que l’intransigeance d’un gouvernement comprenant des ultras religieux sionistes, sous la houlette de l’extrémiste Benyamin Netanyahou, empêchent tout espoir d’une paix juste et raisonnable, sur la base de frontières sûres et reconnues pour et par tous.
Il n’appartient pas à une organisation politique française de se substituer aux parties mais de formuler des vœux allant dans le sens d’une réconciliation rationnelle, à l’exemple du tandem franco-allemand qui a réussi à surmonter les montagnes d’une haine accumulée au cours de trois guerres.
Jean-Claude Rolinat – Membre du Bureau politique du Parti de la France
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