Par Bruno Hirout, Secrétaire général du PdF.
La récupération politique de la mort du délinquant toxicomane George Floyd nous enfonce chaque jour un peu plus en absurdie.
Je pensais avoir été raisonnable et pondéré en demandant, le 31 mai dernier, la dissolution des organisations militantes anti-blanches et le rapatriement des allogènes anti-blancs, mais ces propositions font désormais office de radicalité excessive, quand même Marine Le Pen, que les médias veulent nous vendre comme le chef de l’extrême droite française, considère que c’est une « belle sottise » de dire que George Floyd « n’a pas été tué parce qu’il était noir, mais parce que c’était une racaille » (dixit Julien Odoul).
Je pensais que Laurent Obertone avait livré une observation censée, le 2 juin dernier, en dénonçant la tartuferie antiraciste consécutive à ce non-événement survenu à 6582 kilomètres de ma Normandie, et en demandant la diffusion de statistiques ethniques, puisque les manifestants n’avaient que les mots « blancs » et « noirs » à la bouche, mais notre ministre de l’Intérieur n’a pris que deux décisions : une promesse de mettre un genou à terre en hommage à un délinquant toxicomane étranger et l’autorisation exceptionnelle des rassemblements illégaux à condition qu’ils soient antifrançais et anti-blancs.
Au-delà du comportement navrant de Marine Le Pen et de Christophe Castaner, c’est toute la société politisée qui est en train de perdre pied et de se jeter corps et âme dans les bras de la médiocrité et de l’inexactitude, comme un stade final de la victoire de l’émotion sur la raison. Et encore, pas n’importe quelle émotion, mais l’émotion obligatoire, l’émotion imposée, l’émotion dirigée par le grand parti médiatico-politique de la vraie gauche et de la fausse droite.
Tout le monde a vu ces improbables scènes de blancs qui se réunissent entre blancs parce que blancs, pour demander pardon à des noirs rassemblés entre noirs parce que noirs. Étonnante victoire du parti racialiste. On ne parle plus de citoyens, mais des noirs et de blancs. On ne dit plus « Général Charles Brown Jr. » mais « aviateur noir » (France Info). Ils ne disent plus que nous sommes tous égaux, mais qu’ « un homme noir qui meurt, c’est l’affaire de tous. » (SOS Racisme). Ils ne disent plus que la république est une et indivisible, mais que « les habitants de Seine-Saint-Denis ont le plus contribué à tenir la France debout durant cette crise » du COVID-19 (Député communiste applaudi par l’Assemblée Nationale). La créatrice de Friends n’est plus fière d’avoir créé l’une des séries les plus populaires de la planète, elle présente ses excuses pour le manque de diversité du casting.
Ce ne sont là que quelques exemples de l’absurdisme ambiant, cette nouvelle idéologie géniale car elle n’a pas besoin de reposer sur des faits et des chiffres, ce n’est qu’une affaire de sentiments et de slogans, comme l’a dernièrement prouvée la polémique déclenchée par la créatrice d’Harry Potter pour avoir osé dire que ce sont les femmes qui ont des règles.
Le fameux dessin du type qui se fait traiter de facho parce qu’il porte une pancarte « 2+2=4 » n’est plus une caricature de l’idéologie progressiste, mais notre réalité politique.
On pourrait se rassurer en se disant que ce n’est là que de l’agitation parisienne et de centre-villes, mais la réalité c’est qu’il s’agit de l’idéologie dominante et donc de ceux qui font et qui feront nos lois, ce qui nous touche directement à cause du jacobinisme maladif de notre Etat.
C’est pourquoi il est de notre devoir de continuer à contre-informer nos compatriotes sur l’escroquerie de l’antiracisme, et sur la nocivité de la gauche la plus radicale qui se cache sous des costumes de ministres et des porte-voix de personnalités médiatisées.
Courage, on les aura !
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