Une majorité de Britanniques sont favorables à la sortie de leur pays de l’Union européenne, selon un sondage publié dans le quotidien de centre droit et eurosceptique Mail on Sunday dimanche 17 janvier.
Avec 53 %, les partisans du « oui » à une sortie de l’UE devancent ceux du « non » (47 %). Le sondage, réalisé en ligne les 15 et 16 janvier auprès de 1 004 personnes et qui contient une marge d’erreur de 2 %, exclut de ses résultats les citoyens indécis. En prenant en compte ces derniers – qui sont nombreux, 20 % – 42 % sont en faveur du « Brexit » (contraction de « British exit », ou « sortie duRoyaume-Uni ») et 38 % y sont opposés.
La dernière enquête d’opinion de Survation, l’institut de sondage qui a réalisé l’enquête , donnait déjà, en septembre, les partisans d’une sortie de l’UE gagnants, avec 51 % contre 49 % d’opposants, sans prendre en compte les indécis. Comme le rappelle le Mail on Sunday, les tendances se sont inversées depuis le mois de mai : à l’époque, ils étaient 46 % à vouloir sortir de l’UE et 54 % à souhaiter yrester .
L’influence des événements de Paris et de Cologne
Certaines personnes interrogées citent les attentats du 13 novembre et les agressions sexuelles de Cologne comme motifs de sortie de l’UE.
Environ 34 % des personnes interrogées indiquent que les attentats parisiens du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et ont été revendiqués par l’organisation Etat islamique, les incitent à voter pour une sortie de l’UE. Et 38 % d’entre elles seraient plus enclines à voter en faveur du « Brexit » à la suite des centaines d’agressions, notamment sexuelles, rapportées à Cologne dans la nuit de la Saint-Sylvestre, et menées pour la plupart par des hommes originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, selon la police.
Le premier ministre britannique, David Cameron, a promis d’organiser un référendum avant la fin 2017, mais celui-ci pourrait se tenir dès le mois de juin prochain. Il a aussi affirmé qu’il ferait campagne pour le maintien du Royaume-Uni au sein de l’UE à condition d’obtenir des réformes de l’UE lors d’un sommet en février.
le monde.fr
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