Les enfants qui expriment une critique contre l’homosexualité en classe pourraient déclencher les alertes d’« extrémisme » à l’aune des nouvelles directives du gouvernement britannique visant à prévenir le terrorisme islamiste. C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Education du Royaume-Uni, Nicky Morgan.
L’enfant qui qualifierait l’homosexualité de « mal » ou de « faute », alerterait ce faisant les professeurs invités à y voir un indice de « radicalisation ». Ces directives – auxquelles s’ajoutent les très récents propos du Premier ministre David Cameron dans le Daily Telegraph assurant que la Grande-Bretagne doit être « intolérante à l’égard de l’intolérance » – évitent, bien sûr, de désigner les enfants musulmans ou issus de communautés à dominante musulmans. La discrimination est interdite, après tout. Et la police de la pensée qui s’installe à la faveur de la lutte contre le terrorisme a besoin d’effacer les frontières entre les communautés pour mieux avoir prétexte à surveiller chacun.
Les enseignants invités à sonner l’alerte si un enfant critique l’homosexualité
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