À Istanbul (Turquie), dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 juillet, les partisans de Erdogan ont fêté l’échec du
coup d’État militaire, drapeaux turcs déployés. Plus tôt dans la soirée, le président est venu en personne galvaniser ses troupes et accuser son ancien allié qu’il considère comme le responsable du putsch manqué.
Des milliers d’arrestations L’homme en question, c’est Fethullah Gülen, un prédicateur musulman qui vit en exil aux États-Unis depuis 1999. À la tête d’un puissant mouvement influent en Turquie et dans le monde, il a pourtant condamné la tentative de putsch, mais sans convaincre les Turcs, qui manifestent devant son domicile en Pennsylvanie (États-Unis). Pendant ce temps en Turquie, le pays a entrepris une vaste purge : des dizaines de juges, de généraux et de procureurs ont été arrêtés. Les derniers soldats rebelles se rendent, au risque parfois d’être lynchés par la population. La tentative de putsch a fait plus de 260 morts et 1 400 blessés.
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