De Pierre Malpouge dans Présent :
« Des commerces – sous pression ou non – qui financent le radicalisme, des enfants scolarisés en CM1/CM2 auxquels est inculquée dès le plus jeune âge la pratique du jeûne pendant le ramadan, des refus d’inscription à la cantine parce que la viande qu’on y propose n’est pas halal, rappel sur les tenues autorisées – voile, niqab… – pour les filles, même les plus jeunes, ainsi que l’autorisation, toujours pour les filles, des heures et lieux de sortie, rappel des heures de prières pour les garçons, contrôle des allées et venues dans les immeubles des quartiers, porte-à-porte pour convaincre, recruter et rappeler les « bonnes convenances » : enclave, « verrue » (parmi d’autres), située à une petite encablure de Paris, Trappes, ville PS des Yvelines, est de plus en plus, et radicalement, islamisée.
Qualifiée de « Molenbeek français », la ville de Trappes, gangrénée par l’islam radical est quasiment sous le contrôle total des barbus. Une situation qui empire. Selon une note blanche titrée « prévention de la radicalisation », le bilan, portant sur les dix-huit derniers mois, est pire que jamais.
A Trappes, comme dans d’autres villes du département, notamment Mantes-la-Jolie ou Les Mureaux, la « logique communautaire » y est « forte, diffuse et permanente ». Dans cette ville où « le prosélytisme religieux » a pris une « dimension sociale et caritative » (comme des « aides pour payer factures et loyers ») et où les « jeunes [djihadistes] de retour de Syrie sont des vecteurs déterminants » dans la radicalisation, c’est justement sur la jeunesse que le constat est le plus alarmant.
Ainsi, comme le relève la note blanche, sur 400 personnes inscrites dans les Yvelines au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, il apparaît que 65 % des radicalisés sont âgés de 15 à 25 ans. Parmi ces radicalisés, 35 % sont des femmes dont 45 % « ont connu des sévices à caractère sexuel – attouchements, viols ou tentatives de viol de la part d’un membre de leur famille ». Du côté des hommes, il apparaît que ceux-ci ont recours – sont incités ? – à « un usage massif du cannabis dès l’adolescence » suivi d’un « usage fréquent de neuroleptiques avant la phase de radicalisation ». A noter qu’à La Verrière, ville voisine de Trappes, on observe « le retrait des femmes musulmanes du marché du travail ». A tout cela, s’ajoute « un conflit générationnel entre les anciens et les jeunes », ces derniers n’hésitant pas à faire la leçon aux anciens allant jusqu’à les accuser de « ne pas être de bons musulmans ». […] »
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