Trappes : laboratoire de la France islamiste

28 Août 2018 | Editorial | 0 commentaires

Le massacre à coups de couteau d’une mère et de sa fille par leur fils et frère, bien évidemment connu des services de police pour sa radicalité islamiste, est un de ces petits événements désormais si banals que la question de savoir s’il s’agit d’un acte terroriste en lien avec Daesch (qui a revendiqué l’attaque) ou pas, importe finalement assez peu.

Des milliers de « déséquilibrés » peuplent nos villes, nos banlieues et même nos campagnes. Certains passeront à l’acte. D’autres pas. Certains le feront en affichant leur volonté djihadiste. Pour d’autre les motivations seront plus floues, perdues dans un espace trouble et gris entre illumination et fondamentalisme, zones parallèles qui, en dépit de la science euclidienne, finissent par se rejoindre.

Ce « fait divers » a toutefois un mérite : celui de mettre en lumière la réalité de ce qu’est devenue la ville de Trappes. Longtemps dirigée par une municipalité communiste qui organisa la venue massive d’immigrés extra-européens (entre 1968 et 1975, la population immigrée va croître de 325 %), Trappes qui a vu le départ de plus de soixante de ses « jeunes » vers les champs de tueries islamiques de Syrie, est emblématique du glissement létal de nombre de nos territoires.

Dans ce « Molenbeck français », la prolifération des commerces halal, le port du voile qui, s’il n’est pas encore obligatoire, est omniprésent, la multiplication des écoles coraniques et des mosquées (cinq dans une cité de 30.000 habitants), la puissance des associations fondamentalistes, interlocuteurs obligés et privilégiés du maire socialiste, témoignent de la rupture d’ores et déjà opérée vers une zone non pas de « non droit » mais de « néo droit » islamo-théocratique.

La responsabilité du Parti communiste dans ce basculement vers le Trappistan est grande. Mais elle n’est pas la seule. Celle des pouvoirs publics est totale. Celle des gouvernements qui se sont succédé depuis quarante ans est majeure. Celle de Macron et des siens risque d’être mortelle.

Trappes est un laboratoire.

Jean-François Touzé – Délégué national du Parti de la France aux études et argumentaire

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