La préfecture avait pourtant pris lundi un arrêté interdisant la vente et le transport de carburant au détail, craignant de nouveaux incidents. Selon des sources policières, c’est le contrôle d’identité d’une femme portant un niqab et pour lequel des policiers ont été pris à partie dimanche après-midi qui pourrait être à l’origine de ces événements.
Les premiers heurts ont éclaté dans le quartier de Bellefontaine lundi soir. Selon la police, des « tirs de mortier » ont été lancés depuis des appartements en coursive. Les policiers ont répliqué par des tirs de grenades et de bombes lacrymogènes. Une barricade était en flammes rue Paul Gauguin. Plusieurs voitures ont été incendiées dans le quartier.
25 véhicules ont été brûlés et 18 personnes ont été interpellées. Un imposant dispositif, avec 200 policiers appuyés par un hélicoptère, avait été mis en place car cette nouvelle flambée était redoutée. Entre dimanche et lundi, les échauffourées avaient concerné une centaine de jeunes et une dizaine de voitures avaient été brûlée.
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