[…] J’avais, il y a quelques mois, consacré un post à la psychiatrisation du mal : les fameux « radicalisés » qu’il ne fallait surtout pas confondre avec des « déséquilibrés » mais à qui l’on voulait néanmoins offrir un « suivi thérapeutique », en vertu d’un curieux paradoxe.
Depuis, les méthodes de déradicalisation sont devenues l’objet de maints sarcasmes et les journalistes qui ne juraient que par cette notion magique affichent aujourd’hui, avec le même aplomb que naguère, le plus grand scepticisme. Certains experts ont d’ailleurs disparu des plateaux, leur compétence et même leur moralité étant fortement écornées. Et nos médias, qui se sont rendus complices de leurs juteuses stratégies d’enfumage, jamais ne s’excuseront.
Aujourd’hui, les malades ne sont plus les méchants, mais nous.
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