Lundi, une adolescente de 16 ans a été mise en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle » et « provocation à la commission d’actes de terrorisme par un moyen de communication en ligne ». Elle se disait prête à commettre un attentat sur le sol français.
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Comme l’atteste le détail des âges des radicalisés mis en examen pour leur proximité avec le groupe terroriste Etat islamique, la plongée dans la sphère djihadiste concerne des personnes de plus en plus jeunes, en France. Cette jeunesse férue des réseaux sociaux, des vidéos sur Youtube et parfois même des thèses complotistes est une manne pour Daech.
Des « proies faciles pour les djihadistes » A ce jour, 34 mineurs, dont 11 filles, sont mis en examen ou en attente de jugement dans des dossiers d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Selon une source judiciaire, cela représente environ 10% des mis en examen dans des dossiers djihadistes.
D’après des sources policières et du renseignement, qui évoquent des « proies faciles pour les djihadistes », la tendance « n’est pas nouvelle » mais « tend à s’accroître ». Il y a un « nombre de mineurs, de plus en plus jeunes » qui « inquiète les services de renseignement depuis quelques semaines », tout particulièrement depuis l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray le 26 juillet, estiment ces sources.
Façonnés par « des arguments grossiers de propagande » « En grandissant, on a tous une remise en cause de ce qui nous environne, notamment l’autorité parentale », concède Me Martin Pradel, un avocat qui a défendu des jeunes de 14, 15 ou 16 ans dans certains procès de filières djihadistes. Selon lui, il s’agit de personnes « en rupture avec les créneaux habituels de la connaissance, particulièrement sensibles aux thèses complotistes ou révisionnistes ». Façonnées par « des arguments grossiers de propagande », elles « leur donnent la sensation qu’ils vont p…Lire la suite sur L’Express.fr
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