« On est quand même en France, au XXIe siècle, et j’en suis à demander à ce qu’on monte un mur dans une école pour que les balles des kalachnikovs ou des fusils ne se retrouvent pas dans la cour de récréation », a déploré la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône.
Quelques jours après les déclarations très commentées du ministre des Sports Patrick Kanner, qui avait évoqué l’existence d’une « centaine de Molenbeek en France », la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône a dénoncé l’abandon de certains quartiers par l’État, assurant qu’elle aurait démissionné si elle avait fait un tel constat « en ayant les mêmes responsabilités ».
Sur le plateau de l’émission « Territoires d’Infos », diffusée sur Public Sénat et Sud Radio, Samia Ghali a déclaré mercredi 30 mars : « Tout le monde a laissé tomber ces quartiers partout en France. On les a abandonnés, on les a laissés en se disant qu’ils se débrouilleraient entre eux, que l’on n’a pas besoin d’eux. On n’aime pas, en France, les gens de ces quartiers, et ils le savent ».
Appelant de ses vœux les pouvoir publics à fournir « les moyens pour désarmer ces cités », la sénatrice a évoqué « des camps d’entraînement dans les quartiers où les gens s’entraînent à tirer ».
« On est quand même en France, au XXIe siècle, et j’en suis à demander à ce qu’on monte un mur dans une école pour que les balles des kalachnikovs ou des fusils ne se retrouvent pas dans la cour de récréation », a-t-elle également regretté.
source : atlantico.fr
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