Les deux commerces attaqués par les antispécistes sont situés en centre-ville.
Les vitrines ont été taguées et cassées par des jets de pierres. Les défenseurs de la cause animale ne s’en étaient encore jamais pris à un fromager.
Au « courant des dernières actualités », elle avait « peur que cela finisse par arriver ». Ce mardi matin, Marie Montini, qui tient la fromagerie – crémerie du centre-ville de Saint-Arnoult-en-Yvelines, a été réveillée par les gendarmes lui signifiant que sa boutique avait fait l’objet d’une attaque dans la nuit de lundi à mardi. Sur place, la commerçante n’a pu que constater les dégâts : vitrine fendue et façade barrée du mot « spéciste » tagué à la peinture rouge. De forts soupçons se portent évidemment sur les antispécistes, « mouvement de libération animale » estimant que « rien ne justifie l’exploitation et l’utilisation des animaux par les humains. » Il s’agirait de la première attaque d’une échoppe de ce type en France par les tenants de ce courant de pensée.
Une cinquantaine de boucheries attaquées en France « J’ai appelé la Fédération des fromagers, ils n’en avaient jamais entendu parler en tout cas », confie Marie Montini. En revanche, quelques mètres plus loin, la Boucherie du Centre, victime d’une attaque du même type, toujours dans la nuit entre 3 heures et 4 heures du matin, n’est, elle, pas la première à être la cible des antispécistes. « Nous avons été réveillés par le bruit, nous habitons juste au dessus, explique Elisabeth Curé, propriétaire des lieux avec son mari Jean-Luc. Nous n’avions pas reçu de menace. Je n’arrive pas à comprendre que l’on fasse ça. La liberté de chacun doit être respectée, celle de manger de la viande comme celle de ne pas le faire. » Là aussi la vitrine et la porte ont été brisées par de grosses pierres, la façade taguée avec ces mots : « Stop à la répression ».
« Je ne pense pas que les crémiers fassent du mal aux animaux ! » « Nous avons nettoyé rapidement tous les bris de verre, quelqu’un aurait pu se blesser en tombant dessus, c’est n’importe quoi », déplore Elisabeth. Chez sa (…)
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