C’était il y a quelques mois. Comme dans les 7 100 collèges de toute la France, Marie Lamfroy a suivi une des journées de formation destinées à expliquer aux professeurs la réforme du collège?: chaque prof doit obligatoirement suivre huit journées de formation, dont trois réservées au numérique.
Cette jeune mère d’un petit garçon de deux ans, qui a toujours voulu enseigner, n’est pas une novice. Professeur de lettres modernes dans la banlieue de Lyon, à Feyzin, cela fait sept ans qu’elle applique les directives du ministère. Elle a toujours fait avec. La réforme du collège, elle n’y était pas opposée par principe. Mais après ces journées de formation, elle a compris que son métier ne serait plus comme avant… et qu’elle allait s’arracher les cheveux. Elle ne s’en est toujours pas remise.
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