Paris : les riverains de Stalingrad «à bout de nerfs» face aux campements de migrants

27 Oct 2016 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

Plus de 2000 migrants campent dans les environs de la Gare du Nord à Paris. Des voix s’élèvent chez les riverains qui ne supportent plus les nuisances, et craignent que la situation s’aggrave avec la fermeture de la jungle de Calais.
Les langues se délient parmi les riverains du XIXème arrondissement de Paris, confrontés depuis plusieurs mois à l’arrivée massive de migrants dans leur arrondissement. Pour Marie, qui habite à côté du métro Stalingrad, «c’est devenu tout simplement insupportable.» Un mois après l’évacuation de près de 2500 migrants installés entre les stations de métro Jaurès et Stalingrad, la situation est revenue à l’identique: plus de 2000 migrants dorment dans des tentes sur le terre-plein central de l’avenue de Flandre, sur le quai de Jemmapes et sous le pont aérien de la ligne 2. «Il en arrive tous les jours. Ici, il n’y avait qu’une seule tente hier soir», dit Marie en passant devant la bibliothèque Claude Lévi-Strauss. Trois autres tentes se sont installées dans la nuit. «La fermeture de la jungle de Calais va en faire venir d’autres, c’est certain.»
Les commerçants perdent patience Les riverains se plaignent de nuisances quotidiennes. «La situation est innommable», assure Monique, qui habite boulevard de la Villette. «Ce sont des ordures et des excréments dans la rue, des cris pendant la nuit, des batailles rangées où les migrants s’affrontent avec des pierres et des barres de fer», énumère-t-elle. Place Stalingrad, un agent d’entretien de la mairie du XIXème passe du nettoyant sur les bordures où des migrants ont installé leurs tentes. «C’est de pire en pire», dit-il. «On balaye, on aspire et on lave tous les jours. On leur donne des bacs pour qu’ils mettent leurs ordures, mais ils ne les respectent pas.»
Les rapports se tendent avec les associations qui interviennent auprès des migrants. «Ils leurs donnent des tentent Quechua et les nourrissent trois fois par jour, évidemment que (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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