Viktor Orbán est un habitué des déclarations choc. Et ce qu’il a dit après les vacances d’été n’a pas tardé à faire grand bruit. Pour le Premier ministre hongrois, tout d’abord, ce que ses «ennemis représentent aujourd’hui n’a rien à voir avec les pensées et les idées des grands penseurs libéraux du passé. Cela est du nihilisme pur, et ce point de vue nihiliste est parvenu furtivement à se répandre sur le monde et dans les institutions de l’Union européenne ».
« Aujourd’hui, la naïveté est la norme à Bruxelles »
Parlant des migrants, et affirmant que la faute ne leur appartient pas, il a tôt fait de désigner Bruxelles pour responsable. « Nous autres Européens n’avons même pas encore décidé ce que nous voulions faire ». « S’ils invitent ces malheureux, ils vont venir. Nous avons la possibilité maintenant d’utiliser le référendum pour faire dérailler les efforts de l’UE, et nous espérons que notre exemple fera écho à travers l’Europe et que commencera une vague, de sorte qu’après le printemps prochain une direction différente soit installée à la tête des institutions de l’Union. Il ne faut pas oublier que l’élite nihiliste pense l’Europe centrale comme une région ayant besoin de changement, d’une dilution de la population, » a souligné Viktor Orbán.
Le chef de l’exécutif hongrois a résumé ensuite les questions fondamentales à poser selon lui : « Nous devons répondre à ceci : voulons-nous des nations, ou voulons-nous une Europe unie ? Voulons-nous la famille et les enfants, ou ne pourrions-nous pas même décider de qui est un homme et qui est une femme ? Alors que le soixantième anniversaire du traité de Rome arrive au printemps prochain, nous devons répondre à ceci : avons-nous vraiment des valeurs communes à tous ? ».
« Nous avons besoin de zones sous contrôle en dehors de l’Union européenne ! Nous devons décider qui peut entrer et qui ne le peut pas ! »
Sur les migrants encore, le premier ministre hongrois a dit les choses clairement. Les nihilistes dont il avait parlé précédemment veulent la destruction de l’Europe telle qu’elle a été jusqu’à présent. « Pour eux c’est une occasion unique de pouvoir détruire l’Europe qui est fondée sur la Chrétienté et l’identité nationale afin de complètement modifier les fondations ethniques de l’Union européenne. Ils savent que les musulmans ne voteront jamais pour des partis avec des racines chrétiennes, et donc qu’avec une masse importante de musulmans, ils pourront écarter à jamais du pouvoir les partis conservateurs traditionnels. Mais la guerre est également une très grande opportunité pour les nations ayant des racines chrétiennes. Notre grande opportunité est de résoudre les discussions sur les migrants en dehors du politiquement correct. Notre stratégie porteuse d’espoir est avec le V4, et peut-être bientôt avec l’Autriche, de contraindre les élites à retirer ces décisions de leurs mains et les placer dans les mains des gens grâce aux référendums».
Enfin, Viktor Orbán a déclaré que les dirigeants européens doivent aider les chrétiens d’abord avant tout autre. « Si nous voulons aider, nous devrions aider à la racine du problème, etd’abord, nous devons aider les chrétiens. Si l’Europe sait ce qui est bon pour elle et veut une armée commune, alors elle doit dominer la mer Méditerranée et ses côtes, tout comme les anciens chefs militaires romains l’ont fait. Ils ont coulé tous les navires vides et non autorisés. Bien sûr, il faut sauver les migrants avant cela et les ramener en Afrique dans un camp de migrants conçu pour environ deux à trois millions de personnes, quelque part en Libye ».
Photo : EuropeanPeople’s Party/Wikimedia (cc)
Source : breizh-info
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