Bercy a proposé au Premier ministre de réduire de 850 millions d’euros le budget de la Défense cette année, indique La Tribune dans un article publié dimanche sur son site, en précisant que les arbitrages n’ont pas encore été effectués.
Des sources gouvernementales contactées par Reuters n’ont pas souhaiter commenter des « rumeurs » sur « des chiffres non arbitrés ».
Dans cet article, La Tribune, qui ne cite pas ses sources, indique que « Bercy a récemment transmis à Matignon une proposition pour réduire de 850 millions d’euros le budget de la défense en 2017 » mais que « les arbitrages n’ont pas été encore effectués ».
Le gouvernement entend dégager quatre à cinq milliards d’euros d’économies afin de tenir l’engagement de ramener le déficit public sous le seuil de 3% du produit intérieur brut (PIB) en fin d’année, un objectif réaffirmé mardi par le Premier ministre Edouard Philippe lors de son discours de politique générale à l’Assemblée.
« Aucun ministère, aucun opérateur, aucune niche fiscale ne sera sanctuarisé. Partout nous chasserons la dépense inefficace et le saupoudrage de crédits », avait-il prévenu à cette occasion.
Le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a réaffirmé jeudi la nécessité d’un effort collectif dans la réduction des dépenses publiques, assurant dans son discours de clôture des « Etats généraux des comptes de la Nation », à Bercy, que « chaque ministère devra(it) participer en cherchant partout des territoires d’efficience ».
« Etre un ministère prioritaire ne veut pas dire être un ministère sans réforme », avait-il précisé.
La nomination de Florence Parly – plus versée dans les questions budgétaires que militaires – au ministère des Armées le mois dernier dans le sillage des législatives a soulevé des réserves et des interrogations, notamment dans la communauté militaire.
Elle a succédé à la centriste Sylvie Goulard qui n’a occupé ce poste que quelques semaines. L’ex-eurodéputée MoDem a préféré ne pas participer au gouvernement « Philippe II », en raison de l’enquête préliminaire visant son parti, le MoDem, au sujet des assistants au Parlement européen.
reuters
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