À Bailleul (Nord), c’est un ancien hôtel qui accueillera bientôt jusqu’à 85
migrants, qui pourront y rester jusqu’à huit jours maximum. Parmi les riverains, les avis sont tranchés, certains étant catégoriquement opposés à leur accueil. À Troisvaux (Pas-de-Calais), c’est dans un bâtiment emblématique de la commune, l’abbaye, que les migrants prennent place.
Des riverains en colère, d’autres prêts à faire des efforts Pour Charles Torchy, maire de Troisvaux, et les 300 habitants de la petite ville, l’expérience mérite d’être tentée. « C’est dommage qu’ils soient arrivés à un point pareil, l’idéal pour eux serait qu’ils puissent aller où ils veulent », déclare un homme. « Tant qu’il n’y a pas de problème, on ne s’en plaint pas », explique une femme qui vit à proximité de l’abbaye, où vivent notamment des familles kurdes.
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