Personnage controversé en France, Michel Houellebecq avait défrayé la chronique au mois de janvier avec son livre “Soumission”. Un ouvrage qui a traversé l’Atlantique.
C’était il y a presque deux semaines. Six jours après les attentats perpétrés à Paris et Saint-Denis, Michel Houellebecq s’en était violemment pris au président de la République François Hollande et à son premier ministre Manuel Valls.

“Il est très peu probable que l’insignifiant opportuniste qui occupe le poste de chef de l’Etat ou les actes dignes d’un retardé congénital du Premier ministre, sans citer les ténors de l’opposition (LOL), sortent avec les honneurs de cet épisode”, détaillait-il dans une tribune publiée dans le Corriere della Sera.

“Qui a expliqué pendant des années que nos anciennes frontières n’avaient plus de sens, qu’elles étaient un symbole nauséabond du nationalisme d’avant ? (…) Les gouvernements qui se sont succédés ces dix dernières années (20 ? 30 ?) ont failli pitoyablement, lourdement et systématiquement dans leur mission fondamentale, qui était de protéger la population française.” Ce n’était pas la première fois cette année que Michel Houellebecq tenait des propos aussi forts. Touché par la mort de son ami Bernard Maris lors des attentats de janvier, il avait trouvé refuge chez Jean-Louis Aubert à cette période.
Son livre salué par le New York Times

Son livre “Soumission”, sorti juste avant les attentats, avait vu sa promotion être suspendue par Michel Houellebecq lui-même. Dans cet ouvrage, il décrivait une France islamisée en 2022 mais se défendait de toute islamophobie  : “Le livre n’est pas islamophobe, une lecture, même inattentive en conviendra aisément.”

Le 27 novembre dernier, le New York Times a publié la liste des 100 livres notables de 2015. “Soumission” en fait partie et est décrit de la manière suivante : “Dans ce roman de Houellebecq à la morale complexe, un professeur français en état d’aliénation et une France sans foi ni valeurs cèdent à un gouvernement islamique
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