La crise migratoire frappe toutes les sociétés occidentales et même la propagande la plus sophistiquée ne convaincra pas les peuples qu’elle porte en elle un avenir radieux. Mieux vaudrait parler un langage de vérité.
Il aura fallu un certain temps avant que le pacte mondial sur les migrations de l’ONU, qui doit être adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre, trouve sa place dans le débat public. Sans trop de surprise, pourrait-on dire. Le droit international s’élabore rarement, pour ne pas dire jamais, dans les paramètres de la souveraineté populaire et nationale, mais il s’impose ensuite aux peuples, qu’on morigène sans gêne lorsqu’ils rechignent à se soumettre aux «engagements internationaux»pris en leur nom. On leur explique qu’ils ne sauraient s’y soustraire, d’autant que les grandes migrations seraient fondamentalement positives et contribueraient à l’enrichissement matériel et moral de l’humanité, ce qu’affirme aussi sans rire le pacte. Il ne serait plus possible, aujourd’hui, de stopper les grandes migrations, ni même de les contenir: on pourrait au mieux les encadrer. C’est dans cet univers mental qu’il faudrait impérativement évoluer.
Concrètement, avec ce pacte, il s’agit de jeter les bases normatives d’un …
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