… et l’immigration ! Benjamin Griveaux précise les contours du grand débat national. Le porte-parole du gouvernement a affirmé mardi que l’interruption volontaire de grossesse, la peine de mort et le mariage pour tous ne seraient pas « sur la table », lors de la consultation. « On ne tergiversera pas sur les valeurs », a-t-il assuré sur BFMTV.
Quatre thèmes Le porte-parole du gouvernement a rappelé que le débat porterait sur quatre thèmes « identifiés » et dévoilés par l’exécutif il y a plusieurs semaines: la « transition écologique », « la fiscalité et les dépenses publiques », la « démocratie et la citoyenneté » et « l’organisation de l’État et des services publics ».
LIRE AUSSI >> Jouanno renonce à piloter le grand débat, après une polémique sur son salaire
La question de l’immigration a été retirée de la liste après un imbroglio entre l’Elysée et Matignon. Le grand débat débouchera sur des réalisations concrètes « d’ici la mi-avril », a aussi annoncé le porte-parole. Avant de renoncer à piloter le débat, Chantal Jouanno avait pourtant affirmé lundi qu’aucun thème ne serait « interdit ». Y compris l’abrogation de la loi Taubira sur le mariage pour tous, arrivée en tête d’une consultation en ligne réalisée par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) pour laquelle se sont mobilisés des militants anti-mariage pour tous.
« Si des personnes veulent organiser une réunion pour rouvrir ce débat, elles sont parfaitement libres de le faire », affirmait-elle sur Europe 1. Face à la polémique naissante sur un sujet sensible, Benjamin Griveaux a préféré fermer la porte, au même moment ou Chantal Jouanno annonçait sa mise en retrait.
Retrouver cet article sur L’Express.fr
Accord UE-Mercosur : une question de volonté
L'actuelle agitation en France à propos de l'accord entre l'Union Européenne et le Mercosur est tout à fait symbolique de...
0 commentaires