Les syndicats dénoncent des consignes peu claires, s’insurgent contre leur mauvaise image et appellent à la mobilisation le 18 mai.
Le 18 mai prochain, ils seront dans la rue pour mettre fin à « la haine anti-flics ». À l’appel des syndicats, les policiers veulent faire entendre leur voix après que près de 300 policiers ont été blessés ces derniers mois. Ils veulent lutter contre la stigmatisation et la mauvaise image liée à certaines violences policières. Récemment, ils se sont notamment insurgés contre deux affiches-chocs de la CGT, dénonçant des comportements violents de la part des policiers.
Mais, au-delà de l’image, c’est également un ras-le-bol face aux consignes qu’ils reçoivent que veulent exprimer les policiers. Interviewé par Metronews, le syndicat Alliance explique : « Ce qui est incompréhensible, c’est le temps que l’on doit attendre avant d’intervenir. Pourquoi attendre une heure face à des casseurs identifiés qui détruisent des vitrines, saccagent des panneaux publicitaires et nous provoquent ? »
Assignation à résidence pour les casseurs
À l’été 2015 déjà, les policiers avaient poussé un coup de gueule en adressant une lettre au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Ils mettaient en cause la politique menée par le gouvernement en matière de lutte contre le terrorisme et le manque de moyens mis à la disposition des forces de l’ordre : « Nous relevons avec étonnement l’absence de la problématique qui sévit durablement au cœur de notre société, faisant peser une menace grave sur les citoyens en général et les effectifs de police en particulier. »
Le 18 mai prochain, ils feront encore entendre leur voix avec des objectifs clairs : « Que l’État rétablisse l’ordre républicain. Que l’on nous autorise à intervenir plus rapidement et montrer à la population que nous la protégeons. (…). Il y a clairement des hésitations dans les consignes (…)
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