Les femmes issues de l’immigration souvent plus vulnérables aux violences conjugales

29 Nov 2016 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

Les femmes issues de l’immigration sont souvent plus vulnérables aux violences conjugales en raison de leur situation. C’est ce qu’il ressort d’un colloque organisé lundi par la secrétaire d’État bruxelloise à l’Égalité des chances Bianca Debaets (CD&V), dont l’objectif est de trouver des solutions pour mieux les protéger.
 En 2015, la police a enregistré 2.401 plaintes pour violences conjugales en Région bruxelloise. Ce chiffre ne représente toutefois qu’une partie du phénomène, dans la mesure où toutes les victimes ne portent pas systématiquement plainte. 

Selon la secrétaire d’État bruxelloise à l’Égalité des chances, les femmes issues de l’immigration sont moins enclines à signaler ces violences en raison de leur situation. La peur de perdre leur titre de séjour, le manque d’information ou d’un cercle d’amis sur lequel s’appuyer les rendent encore plus vulnérables.

Les femmes qui migrent pour rejoindre leur mari en Belgique à travers le regroupement familial reçoivent normalement une protection. Mais il existe une exception: « Celles qui ne disposent pas encore d’un statut de séjour définitif n’ont pas droit à cette protection. Cela signifie que si ces femmes quittent leur domicile sans signaler à l’Office des étrangers qu’elles sont victimes de violences conjugales, elles peuvent être expulsées », regrette Bianca Debaets.

Un autre problème réside dans la dépendance financière à leur mari. Selon les statistiques, à peine 41% des femmes issues de l’immigration non-européenne travaillent, tandis qu’ils sont 71% des hommes à avoir un emploi.

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