Le gouvernement britannique a commencé à donner, hier, à ses partenaires européens, une liste de conditions et de réformes qu’il sera nécessaire de mettre en œuvre pour rester dans l’Union européenne.
C’est le ministre britannique des Finances qui, à Berlin, a détaillé les demandes de réformes à la Commission pour rester dans l’union européenne. David Cameron va les renvoyer dans un document écrit à ses partenaires, la semaine prochaine.
D’abord, le gouvernement britannique a arrondi ses exigences. Les ministres se révèlent beaucoup plus conciliants que l’année dernière lors de la menace d’un référendum immédiat. Ce n’est plus oui ou non à l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui. c’est oui à une Europe qui fonctionnerait différemment.
En gros, les Anglais refusent l’évolution inscrite dans les traités vers plus de fédéralisme parce que l’Europe actuelle est déjà difficile à gouverner, les Anglais pensent qu’elle serait complètement paralysée si elle était encore plus solidaire.
En fait, la Grande-Bretagne réclame une Europe à deux vitesses. La plupart des demandes de réformes visent à sanctuariser dans les textes le statut de membre distinct qui est déjà celui de la Grande-Bretagne et notamment sur l’euro ou sur l’espace sans frontières de Schengen.
George Osborne, le ministre des Finances, a répété mardi que le droit à une monnaie nationale devait être ancré dans les traités européens. C’est la première condition pour rester dans l’UE. Sur ce point, il n’y a rien de nouveau par rapport à la situation actuelle sauf le rappel solennel de l’exception britannique.
Londres réclame également que soit oubliée l’expression « Union toujours plus étroite »figurant en préambule des traités européens. Là encore, on est dans la communication politique. A Bruxelles, on joue le jeu. On dit que les exigences britanniques seront difficiles à négocier mais (…)lire la suite sur Atlantico
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