Selon le dernier Baromètre santé, la consommation de cannabis ou de produits stimulants est dopée par une offre élargie touchant toutes les strates de la société. Les 18-25 ans sont les plus concernés.
En 2014, les Français ont consommé plus de cannabis et de drogues stimulantes comme la cocaïne ou l’ecstasy que les années précédentes, selon le dernier Baromètre santé de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).
« Pour tous les produits, les hommes se révèlent plus expérimentateurs que les femmes. L’expérimentation de substances illicites est la plus importante parmi les plus jeunes puis diminue globalement à l’approche de la quarantaine », explique le communiqué commun de l’Inpes et de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies.
Le cannabis en tête
Le cannabis a toujours la faveur des Français, qui sont 42 % entre 18 et 64 ans à l’avoir essayé au moins une fois dans leur vie, contre 33 % en 2010. L’Observatoire relève surtout un record chez les 18-25 ans : 34 % des jeunes hommes (contre 29 % en 2010) et 23 % des jeunes femmes (contre 17 % en 2010) ont consommé du cannabis au cours des douze derniers mois. « Cette hausse s’inscrit dans un contexte de net accroissement de l’offre de cannabis en France, et notamment de l’autoculture et de la production locale d’herbe », relève le communiqué.
Autrefois réservée aux catégories aisées, la cocaïne se répand
La consommation de cocaïne et d’ecstasy, en comprimés ou en poudre, est également en hausse. « La part des 18-64 ans ayant expérimenté la cocaïne a été multipliée par quatre en deux décennies » (de 1,2 % en 1995 à 5,6 % en 2014). « La tendance est à la hausse depuis le début des années 1990, signant la diffusion plus large d’un produit autrefois cantonné à des catégories aisées et touchant depuis quelques années l’ensemble des strates de la société. » Au cours des 12 dernières mois, ce sont les 18-25 ans qui en ont consommé le plus (3,1 % ont pris de la cocaïne et 3,8 % de l’ecstasy).
En revanche, la consommation dans l’année d’héroïne, de champignons hallucinogènes ou de LSD reste très marginale.
source : M6info
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