Éteindre les incendies tout en laissant se développer les départs de feu sans jamais s’opposer aux pyromanes, telle est, on le sait, la doctrine nouvelle d’un Emmanuel Macron en pleine chiraquisation, doctrine à laquelle tous les acteurs de l’Exécutif sont désormais priés de se soumettre.
Agnès Buzyn, ministre de la santé n’échappera pas à cette règle. En annonçant un plan global en faveur des hôpitaux et plus particulièrement des Urgences en crise depuis des mois, la ministre tente donc de verser du sable sur les braises pour essayer de les réduire. Avec six cent millions injectés dans le système hospitalier destinés à restructurer les services, améliorer les traitements du personnel médical, mettre fin aux fermetures de lits et peut être même en rouvrir, la ministre espère apaiser la colère et gagner quelques précieuses années de calme jusqu’à la réélection en 2022 de l’actuel locataire de l’Élysée.
Une fois de plus, la République des illusions, des artifices et du grand camouflage est à l’œuvre.
Le vrai problème des Urgences n’est pas seulement financier même si la santé publique est un devoir d’État qui impose aux gouvernants de consentir les efforts budgétaires nécessaires.
Le vrai problème des Urgences n’est pas l’incivisme supposé de nos compatriotes qui les pousserait à consulter en service hospitalier pour tout bobo subalterne.
Le vrai problème des Urgences a un nom, une réalité et une exponentialité : IMMIGRATION !
Seule une politique sans faiblesse d’arrêt total de l’immigration suivie d’un vaste plan de retour au pays rendra aux Français la qualité des soins auxquels ils ont droit dans la sécurité, et l’environnement paisible retrouvés de nos hôpitaux.
Jean-François Touzé – Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire
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