LES HYENES DU PETIT ECRAN.
Il fallait voir lundi soir 23 mai leurs mines réjouies, leurs yeux allumés, leurs méprisables rictus de « bobos-gauchos », l….De LCi à BFM en passant par i Télé et les autres canaux, j’en passe et des meilleures, toutes chaines confondues, c’était un « ouf » de soulagement qui transpirait à travers le petit écran.
Tous ces lecteurs et lectrices de prompteurs – méritent-ils la qualification de speakers? – ont senti le vent du boulet et leurs visages exprimaient cette lâche satisfactions ressentie à la hauteur de la grande frousse qui les a habités pendant tout le week-end. Jusqu’au dernier moment le suspense aura été « insoutenable », digne d’un épisode « hitchcockien »….Il y eut même une dame bien « ripolinée » pour qualifier Norbert Hofer de candidat « extrémiste », comme si vouloir défendre des valeurs patriotiques et préserver son pays de l’invasion migratoire était un crime contre l’humanité ! Nos combattants de 1914 et de 1940 étaient-ils des « extrémistes » ? Ils défendaient, les armes à la main, leur patrie envahie comme le candidat du FPO défendait l’Autriche, bulletin de vote à la main. Justement, ces bulletins de votes, parlons-en…
DES RESULTATS DU 2ème TOUR SURPRENANTS
Alors que l’addition des voix obtenues par Hofer dépassait celles du candidat écologiste, Alexandre Van der Bellen, le dépouillement des votes par correspondance inversait la vapeur, avec un écart d’environ 31 000 suffrages en faveur du second. Ces votes par correspondance proviennent des Autrichiens résidant à l’étranger, que l’on peut supposer plus ouverts à la propagande mondialiste et, aussi, des maisons de retraite. Loin de moi de penser que leurs pensionnaires aient perdu la boule – j’ai dans ma propre ligne de mire un âge canonique qui se profile à un horizon pas si lointain ! – mais l’on peut imaginer les pressions qu’ ils pourraient subir de la part d’un personnel pas si neutre que cela. C’est une hypothèse que n’a pas voulu retenir le malheureux candidat de la Droite nationale – tout est relatif, 49,7 % contre 51,3 % – puisqu’il n’a pas déposé de recours, laissant là l’Autriche entre les mains « légales » à défaut d’être légitimes, de l’establishment écologiste, socialiste et conservateur, une sorte « d’entre soi » nauséabond. Ce n’est sans doute que partie remise et, n’en doutons pas, les élections législatives de 2018 remettront les compteurs à zéro avec, cette fois, l’espérance d’une majorité résolument « de droite », sans complexes.
BRUXELLES A TREMBLE SUR SES BASES
Les Eurocrates de Bruxelles et autres Europhiles béats, vont devoir s’habituer à ce type de victoires qui ont des goûts de défaites. Tant mieux pour nous, Français et, surtout, tant mieux pour la véritable Europe, celle des peuples, celle des patries charnelles qui ne veulent pas disparaitre dans la grande soupe mondialiste. Disons-le, nous ne sommes pas des ennemis de la belle idée européenne, mais nous sommes des pragmatiques attachés à la souveraineté nationale de nos pays respectifs coopérant librement dans des secteurs d’intérêt commun, comme la réussite de l’expérience d’Airbus ou celle de l’Europe de l’espace (ESA) en témoignent. Ce score autrichien ajouté aux résistances polonaise, hongroise et slovaque, vont obliger la Commission européenne composée, rappelons-le, de fonctionnaires anonymes grassement payés et désignés par leurs gouvernements – « copain/coquins » – , à remettre les compteurs à zéro sur un certain nombre de sujets. En cas contraire – déjà le Parlement a refusé la politique des visas accordés à la Turquie – l’Union Européenne irait jusqu’au clash final ce qui, dans la conjoncture actuelle, ne saurait nous affecter. La majorité des députés européens comme les commissaires du même tabac, peuvent se rassurer à bon compte et, comme les vedettes du petit écran du PAF, se réjouir de l’échec, à un cheveu, de Norbert Hofer. Il n’en est pas moins vrai que comme son homonyme du XIXème siècle, Andréas Hofer, « le chouan du Tyrol » qui résista dans ses montagnes à « l’ogre » napoléonien et à ses alliés bavarois, le candidat « populiste » comme ils disent, a été à deux doigts d’une victoire éclatante digne d’un soleil d’Austerlitz, pour rester dans la métaphore napoléonienne !
Jean-Claude ROLINAT
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