Dans une vidéo diffusée cette semaine, la rédaction de l’Obs entend démontrer que le Grand Remplacement est un « mythe développé par l’extrême-droite ». À l’appui de leur démonstration, les journalistes avancent 7 preuves qui suffirait selon eux à extirper définitivement cette croyance absurde de votre cerveau malade de facho incorrigible. Passons en revue ces « preuves ».
1ère preuve : l’idée selon laquelle « la France accueille plus d’immigrés que les autres pays » est fausse car la France ne compte que 5,9 millions d’immigrés de nationalité étrangère, soit seulement 9% de la population, ce qui est un taux inférieur à celui d’autres pays.
Le problème de ce raisonnement fallacieux, c’est que lorsque nous parlons de Grand Remplacement, nous considérons le remplacement d’une population par une autre, ce qui implique de définir la notion de population par sa langue, sa culture, sa religion et son origine ethnique, et non de se cantonner – comme le font ces journalistes – au seul aspect de la « nationalité administrative ». Et de ce point de vue, nous sommes bien au-delà des 5,9 millions d’étrangers. Car par le truchement des naturalisations massives et du droit du sol, ce sont plus de 12 millions d’étrangers qui se sont installés légalement sur le territoire Français en quelques décennies (chiffres de M. Tribalat, 2011). Auxquels s’ajoutent entre 300 000 et 400 000 immigrés supplémentaires – légaux ou clandestins – chaque année, et près de 100 000 demandeurs d’asile (chiffres du Ministère de l’Intérieur). Et si les gouvernements successifs faussent les chiffres, interdisent les statistiques ethniques et naturalisent ces immigrés à tour de bras, il n’en demeure pas moins que ça finit par se voir.
2ème preuve : l’idée selon laquelle « les musulmans vont devenir majoritaires » est fausse, car seul 3% des sondés se déclarent musulmans soit moins de 2 millions de personnes. Le problème, c’est que ce sondage – qui dans cette infographie n’est pas daté et dont on ne connaît ni l’échantillon ni la méthodologie – a été commandé par Fondation Jean Jaurès, une officine du Parti Socialiste dont on imagine bien la relation conflictuelle qu’elle entretient avec la réalité. Selon une autre étude (J-P. Gourévitch, 2017), plus sérieuse celle-ci, le nombre de musulmans en France s’élève à 8,5 millions de personnes, chiffre confirmé par François Héran, ancien directeur de l’INED. De fait et à titre d’exemple, les musulmans sont déjà majoritaires en Seine-Saint-Denis où l’islam est devenu la première religion pratiquée, comme l’a précisé l’ancien préfet du 93, Philippe Galli, en évaluant le nombre de musulmans à 700 000 pour ce seul département.
3ème preuve : l’idée selon laquelle « il y a énormément de mosquées en France » est fausse, car on ne compte en France que 2400 mosquées, soit 1 mosquée pour 17 églises. Le fait que la France soit une nation catholique depuis plus 1500 ans ne semble pas intervenir dans le raisonnement de nos journalistes bobos. On leur rappellera cependant ceci : en 1976, la France ne comptait que… 150 mosquées. Et aujourd’hui 2400, soit 16 fois plus. Ce chiffre est d’ailleurs lui-même sous-estimé car il n’intègre pas nombre d’écoles coraniques et autres « centres culturels » où l’islam est enseigné et pratiqué, et où l’influence des fondamentalistes ne cesse de croître. En 2015, le Ministère de l’Intérieur évaluait ainsi à 90 le nombre de mosquées déjà contrôlées par les salafistes et où prospèrent des discours de haine à l’encontre de notre pays et de notre culture.
4ème preuve : l’idée selon laquelle « les immigrés ne sont pas originaires d’Europe » est fausse car en 2015, sur les 232 000 étrangers entrés en France les profils sont très variés et une grande part de ces étrangers viennent de l’UE ou sont étudiants. Problème : même en restant sur ces chiffres, plus des deux tiers des étrangers en question ne viennent pas de l’UE et sont majoritairement originaires d’Afrique ou du Maghreb. Ces chiffres ne prennent pas en compte non plus les demandeurs d’asile, près de 100 000 par an, ni le nombre d’immigrés clandestins présents sur notre territoire et évalué à plus de 300 000 par le Ministre de l’Intérieur lui-même en 2017.
5ème preuve : l’idée selon laquelle « le Grand Remplacement va se produire avec les descendants d’immigrés » est fausse puisque seulement 11% de la population est issue d’au moins un parent immigré, et près de la moitié de ces parents immigrés sont originaires d’Europe. Là encore, c’est un enfumage statistique pour le moins fantaisiste, puisque ne sont comptabilisés que les descendants d’immigrés d’une génération. Selon C. Beauchemin, chercheur à l’INED, 2 personnes sur 5, soit 40% de la population vivant en France, sont issues de l’immigration sur 3 générations (estimation 2018).
6ème preuve : l’idée selon laquelle « le regroupement familial permet à beaucoup d’étrangers de s’installer en France » est fausse car celui-ci n’a concerné en 2015 que 12 000 personnes soit 5% des étrangers arrivant en France, un chiffre qui aurait diminué en une décennie. S’il est vrai que le regroupement familial n’est pas officiellement la première source d’immigration en France, il n’en demeure pas moins que sur une longue période – le regroupement familial a été institué par décret en 1976 – cela représente plusieurs centaines de milliers d’immigrés supplémentaires. Ajoutons à cela que le regroupement familial n’est pas la seule source d’immigration familiale. Les chiffres présentés par l’Obs sont biaisés puisqu’ils n’intègrent par toutes les dimensions de l’immigration familiale : ainsi en 2012, l’immigration familiale (incluant principalement le regroupement familial mais aussi le « regroupement des conjoints ») représentait à elle-seule 40% des entrées sur notre territoire.
7ème preuve : l’idée selon laquelle « le Grand Remplacement va survenir car les immigrées ont un taux de fécondité plus élevé » est fausse car cette différence est trop faible pour peser sur la moyenne nationale.C’est là un cas typique de manipulation sémantique, où l’ensemble de l’argumentaire s’appuie sur des données officielles faussées qui n’intègrent à aucun moment le taux réel de naissance d’étrangers en France. Logique, puisque les statistiques ethniques sont interdites, et que par la magie du droit du sol et des naturalisations on peut devenir Français du jour au lendemain, et donc sortir immédiatement des statistiques en question. Il nous faut donc trouver un autre moyen pour mettre à jour la part réelle de naissances d’origine immigrées en France, et pour cela nous pouvons nous appuyer sur le taux de dépistage de la drépanocytose. Pourquoi ? Parce que cette affection génétique a la particularité de ne concerner que les populations d’origine extra-européennes (essentiellement africaines et maghrébines). En conséquence le taux de dépistage néonatal de la drépanocytose équivaut à des statistiques ethniques des naissances qui, bien qu’incomplètes et sous-estimés, peuvent nous permettre de nous faire une idée plus précise de la réalité démographique de notre pays. Et là les chiffres parlent d’eux-même : en 2016, en France métropolitaine, 39,39% des nouveaux-nés ont été testés. En Île-de-France, le taux monte 73,56% des naissances, soit 3 naissances sur 4 (source : AFDPHE). Ajoutons que ces taux sont en constante progression. De quoi peser largement sur la moyenne nationale contrairement aux affirmations péremptoires des journalistes de l’Obs.
Un tel niveau d’intoxication médiatique témoigne de cette déontologie à géométrie variable qui caractérise la caste journalistique, prête à toutes les manipulations pour conserver intacte la fiction du vivre-ensemble et du multiculturalisme au mépris du réel. Il n’est pas anodin que la thématique de l’immigration et de la démographie soit celle qui fasse l’objet d’une telle propagande décomplexée et systématique, proportionnelle à la défiance et à la colère grandissante d’une majorité de Français exaspérés par la délinquance, le terrorisme et l’islamisation rampante de la société.
Museler l’opposition véritable et matraquer quotidiennement des contre-vérités, tels sont les ressorts de ce néo-totalitarisme orwellien qui ne dit pas son nom et qui, comme les autres, finira par s’effondrer sous le poids de ses contradictions.
Vincent Vauclin
Source : http://la-dissidence.org
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