La grâce présidentielle accordée à Jacqueline Sauvage, une chasseuse qui a tué son mari de trois coups de fusil tirés dans le dos, est une faute et une provocation.
C’est d’abord une faute car le président déjuge la Justice dans une affaire criminelle, Justice qui avait conclu avec raison qu’il était impossible de rendre sa liberté à Jacqueline Sauvage, chasseuse expérimentée qui ne regrette pas d’avoir abattu un homme dans le dos. C’est ensuite une provocation, quand on pense aux Français qui croupissent en prison pour avoir, en état de légitime défense, tiré sur des criminels venus les agresser ou les voler.
Bruno Hirout
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