La Police Nationale recrute des islamistes fichés S mais vire des patriotes

29 Oct 2017 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

L’information a été révélée par RTL : un individu anciennement dans les radars des services de renseignement en vertu de ses liens avec des islamistes, ayant fait l’objet d’une fiche S, a depuis 2012 intégré l’armée, puis a été recruté en tant qu’Adjoint de Sécurité dans les rangs de la Police nationale, avant de réussir le concours interne de Gardien de la Paix.

La police recrute… Tout et n’importe quoi !

C’est donc le plus naturellement du monde que j’ai fait le lien avec ma situation personnelle, moi qui étais Brigadier-Chef OPJ dans la police nationale, ai été suspendu, puis révoqué, condamné par la justice, empêché de trouver un emploi dans le domaine de la sécurité, fiché S, ayant dû m’exiler pour échapper à l’emprisonnement, tout cela pour avoir pris anonymement position contre l’islam et les assassins d’Hervé Gourdel sur Facebook…

J’éprouve une grande colère, que je tente tant bien que mal de canaliser, en pensant au profil de cet individu qui est une bombe à retardement et qui va bientôt pouvoir faire « carrière » dans les rangs de la police nationale, dont certains dirigeants ont estimé qu’il fallait me virer comme un malpropre malgré mes états de service et, pire encore, me ficher S depuis 2015.

Je songe à tous les infiltrés qui, comme lui, pourront exercer un chantage à l’islamophobie en interne, recueillir et transmettre des informations à l’ennemi, voire peut-être dérober du matériel sensible comme ce fut le cas encore récemment à la direction départementale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis, où plusieurs armes et chargeurs ont mystérieusement disparu de l’armoire forte.

Comment ne pas anticiper l’attitude de cette nouvelle recrue, si elle devait par exemple exécuter l’ordre de disperser la foule des musulmans priant illégalement sur les voies de circulation devant la mairie de Clichy-La-Garenne ? Nul doute qu’il refusera de « malmener » ses « frères », en espérant au mieux qu’il ne s’interposera pas.

Rappelons que sur la seule Préfecture de Police à Paris, ce sont 17 policiers « islamistes radicaux » qui ont été identifiés entre 2012 et 2015, que plus récemment au Kremlin-Bicêtre, c’est une Juge d’Instruction qui a informé les autorités de la sympathie d’un Gardien de la Paix pour l’État islamique, et que vous ne serez jamais informés de la réalité et de l’ampleur du phénomène. En effet, cela ferait un peu « tache » pour l’image de l’institution que de révéler que le recrutement s’effectue sans aucune enquête de moralité, contrairement à l’époque où j’ai moi-même intégré ses rangs.

Je me dis que nous, les flics intègres qui avons embrassé cette carrière par choix, celui de protéger nos concitoyens et de contribuer à la neutralisation des criminels et des délinquants, n’avons plus lieu d’être. Puis je me ravise, en considérant qu’il reste encore un espoir, comme le prouve la révélation de cette information à des journalistes qui ont fait leur travail en la relayant.

En effet, comment ont-ils pu être informés si ce n’est par une source interne ?

Gageons que ces policiers, qui ont de leur fonction une vision suffisamment haute pour ne pas tolérer ce genre d’aberration, continueront à défendre les intérêts de cette institution que les politiques successives n’auront fait que malmener, encore et toujours, dans le seul intérêt d’acheter une hypothétique « paix sociale » en obtenant exactement l’effet inverse. »

Sébastien Jallamion

 

Source : reseaulibr

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