Cécilia Malmström, la commissaire européenne aux affaires intérieures, a menacé le gouvernement espagnol de rétorsions si les gardes civiles chargés d’empêcher les clandestins de pénétrer sur son territoire en franchissant à Ceuta et Mélilla les grilles séparant l’Espagne du Maroc, le faisaient en recourant à la force.
La commissaire politique s’est référée à la législation européenne pour justifier son injonction, et d’expliquer que la riposte des gardes civiles confrontés à l’agressivité des clandestins devait être proportionnée à leur degré de violence, et ne recourir à la force que s’ils étaient empêcher de faire leur métier. Autrement dit, les clandestins les mains dans les poches pourront dorénavant se présenter à la frontière espagnole pour y plaider leur condition de réfugiés avant de pénétrer sur le territoire espagnol. Avec la bénédiction des fonctionnaires de Bruxelles et celle des principales autorités de l’église espagnole. En effet, dans une déclaration commune, le secrétariat de la commission épiscopale chargée de l’immigration, la Conférence espagnole pour les religions (CONFER), le service des Jésuites aux immigrés et Caritas, ont appelé leurs agents à la vigilance pour qu’elles dénoncent tout manquement au respect des droits de l’homme auxquels se livreraient selon elles les gardes civiles à Ceuta et Melilla. 2000 clandestins en 2013 ont pénétré illégalement par Ceuta et Melilla en Espagne. Ils étaient déjà le double depuis le début de l’année, la grande majorité de confession musulmane. Source : Alerta Digital
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