Le tribunal correctionnel de Brest a condamné, jeudi soir, le nationaliste Boris Le Lay, à deux ans de prison ferme pour incitation à la haine raciale.
Une nouvelle condamnation au casier judiciaire déjà bien chargé de Boris Le Lay, ce militant nationaliste qui multiplie, selon la justice socialiste française, sur son site Breizh Atao, les provocations à la haine ou la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion des personnes auxquelles il s’attaque.
En septembre 2015, il s’en était pris à une procureure du tribunal de grande instance de Quimper, dont il avait mis en cause l’origine supposée africaine.
Comme d’habitude, Boris Le Lay n’était pas présent ce jeudi à l’audience correctionnelle de Brest. Le dossier avait été « dépaysé » dans cette juridiction, puisqu’il ne pouvait être jugé dans le tribunal de Quimper où est en poste la procureure ciblée par les propos incriminés.
La procureure de Brest a requis 8 mois de prison ferme. Après un très court délibéré, les juges ont condamné Boris Le Lay à 1 an de prison ferme et révoqué un suris de 1 an prononcé en 2013 par la cour d’appel de Rennes. Soit deux de prison ferme au total, assortis d’un mandat d’arrêt.
Ce sera le troisième mandat d’arrêt lancé à l’encontre de Boris Le Lay. Sa précédente condamnation à 6 mois de prison ferme pour des motifs identiques, avait précisément été prononcée par le tribunal correctionnel de Quimper, en mai 2015 pour une diatribe jugée raciste contre le sonneur bigouden Yannick Martin. Âgé de 33 ans, Boris Le Lay, natif de Quimper, est supposé vivre au Japon. (Source)
Voici la réaction de Boris Le Lay à cette condamnation politique :
« Chers amis, le gouvernement français et ses magistrats brestois m’ont condamné à deux ans de prison ferme pour un article de blog qu’ils m’attribuent et qu’ils ont qualifié de « raciste ».
Je n’étais pas averti du procès, donc sans avocat. Cet énième volet répressif traduit la réalité du régime autoritaire qui sévit désormais en France ou la liberté d’expression n’existe plus, surtout si le pouvoir estime qu’elle est exercée contre lui.
Je n’ai pas de raison de me taire et de me courber devant des juges, un gouvernement et des journalistes stipendiés par lui. Une justice qui protège les criminels de grand chemin, les politiciens corrompus et se montre d’une grande complaisance à l’égard des islamistes n’est pas une justice, mais le bras séculier d’une tyrannie menant la population au devant de terribles drames.
Si je suis condamné à deux ans de prison pour un article supposément « raciste », l’imam salafiste de Brest peut tranquillement légitimer le viol des femmes non-voilées et ouvrir une école coranique. Ce régime aux abois court à sa ruine et j’entends bien le combattre tant que Dieu me prêtera vie. Et à la fin, nous gagnerons. »
source : le blog de Thomas Joly
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