Ancien secrétaire d’Etat à la Culture de Jacques Chirac, ancien candidat aux élections présidentielles, directeur du Puy du Fou, auteur d’une vingtaine de livres, romans, biographies ou essais, Philippe de Villiers sort rarement de sa retraite vendéenne pour commenter l’actualité politique. Il reçoit l’Observateur du Maroc et d’Afrique pour donner sa vision des récents événements internationaux.
L’Observateur du Maroc et d’Afrique : Depuis quelques mois, l’Europe est secouée par de nombreux attentats. Comment réagissez-vous à ces évènements ?
Philippe de Villiers : L’Europe, la vraie, celle des nations, est submergée de l’extérieur et effondrée de l’intérieur. Submergée de l’extérieur, parce qu’on a transféré notre souveraineté à des institutions obscures. J’ai entendu François Hollande dire : « On va faire ceci, on va faire cela…» Mais il sait très bien qu’il ment, puisqu’il n’a plus de pouvoir. Quand le pouvoir n’a plus le pouvoir, il ne peut plus rien faire pour nous. On a transféré les souverainetés nationales. On est un protectorat américain. La France est submergée de l’extérieur, puisqu’elle fait face à une invasion migratoire. Les gens qui viennent chez nous sont envoyés par l’État islamique, qui – c’est la vérité – nous avait promis en février dernier de nous expédier ces gens. C’était annoncé. On a devant nous des envahisseurs. Il n’y a pas de chrétiens parmi ces gens-là. Les chrétiens restent chez eux et combattent pour leurs familles, leurs terres et leurs valeurs.
Quels sont selon vous les responsables ?
Les BHL de service, des Attali et consorts qui expliquent que la France est une tache ignominieuse sur la carte des points précieux de la planète. Un pays qui n’a plus de contours et plus de compteurs ne reste plus et meurt. Les hommes politiques ont abattu les murs porteurs comme le caractère sacré de la vie, la filiation comme repère, la nation comme héritage, la frontière comme ancrage et le rêve français comme fenêtre sur le monde.
Vous ciblez particulièrement l’Union européenne…
Je dis que tous ceux qui ont dit la vérité sur l’Europe, par-delà leurs défauts ou leurs défaillances, et qui étaient peu ou prou souverainistes, c’est-à-dire qui pensaient que la France ne pouvait rien faire par elle-même si elle ne le faisait pas elle-même, sont partis ou sont morts. Ceux qui restent et…
Suite et source : l’observateur du Maroc et d’Afrique
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