La commission Juncker veut réviser, à la hausse, la politique d’asile de l’Union européenne, après la crise des réfugiés instrumentalisée par la Turquie. Junker voudrait «réinventer la politique d’asile de l’UE», sans s’en cacher, pour imposer davantage d’immigration aux pays du Nord. Combien de temps encore l’Union Européenne va t-elle imposer aux peuples une immigration non choisie ?
Alors que l’opinion publique allemande déchante d’un rêve éphémère de bisounours orientaux, que les plaintes déposées pour les agressions sexuelles de Cologne la nuit de la Saint Sylvestre ont atteint le nombre de 1364, la chancelière Angela Merkel récidive : elle veut augmenter l’immigration économique dans les pays du Nord «pour soulager les pays du sud de l’Europe». Quand osera t-elle un referendum dans son propre pays ? La seule disposition raisonnable qui vaille est la suspension de Schengen et le contrôle absolu des frontières de l’Union Européenne.
Quand un système ne marche pas, il faut en changer, certes, mais pour le meilleur, pas pour le pire. Or, si les 28 États de l’UE s’accordent sur le diagnostic, ils se déchirent sur les remèdes à trouver. Même si fermer les frontières aux demandeurs d’asile semble impossible dans la durée, ce doit pourtant être la seule disposition conservatoire qui vaille dans la situation exceptionnelle qui nous connaissons.
Contrairement à ce qu’affirment les promoteurs hypocrites de l’immigration économique masquée par les crises humanitaires, ce ne serait pas violer les traités européens, ni le droit international de fermer nos frontières, tout simplement parce que les traités en question n’ont, à aucun moment, prévu cette situation d’invasion massive. Face à une invasion caractérisée, l’Europe a le droit de se protéger et d’adopter les mesures conservatoires qui lui permette de s’adapter. C’est tellement élémentaire que François Hollande n’y a pas encore pensé.
Mais voilà, nos technocrates ne sont-ils pas eux-mêmes les grands manipulateurs qui construisent ces situations pour les imposer aux peuples européens ? Nous avons toutes les raisons de le penser. Seuls les pays d’Europe centrale ont osé, à raison, se dresser contre le diktat de Bruxelles, qui ne cesse de jouer de l’intimidation à grand renfort de mises en accusation médiatiques. Cela devient insupportable et pour tout dire, révoltant.
Répétons le, la situation provoquée par l’invasion migratoire est exceptionnelle, et elle justifie des mesures d’interdiction exceptionnelle. Aucun traité international ne s’oppose à la fermeture immédiate des frontières de l’Union Européennes, tout simplement par ce qu’aucun traité n’a envisagé cette situation inédite. La commission de Bruxelles se révèle telle qu’en elle même, l’organisatrice en chef de tout ce désordre. Cela ne la dispense pas pour autant d’investir toute l’énergie disponible dans les secours, la protection et l’encadrement des populations déplacées.
source 24 heures Actu
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