Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et Szilárd Németh, le vice-président du parti au pouvoir Fidesz, souhaitent voir toutes les ONG financées par le milliardaire George Soros « expulsées du pays » en 2017.
La Hongrie continue d’aller à contre-courant de la communauté internationale. Le Premier ministre du pays, Victor Orbán, part en guerre contre les organisations non gouvernementales (ONG) financées par le milliardaire américain George Soros, rappelle La Tribune.fr.
Climat international positif. Victor Orbán avait auparavant déclaré que ces « groupes recevaient de l’argent étranger pour organiser le flux de réfugiés et encourager l’immigration ». Szilárd Németh, vice-président du Fidesz – le parti d’Orban -, a ajouté dans une conférence de presse que celles-ci « devraient être expulsées du pays, balayées avec tous les moyens disponibles » avant de se féliciter du climat international « positif » depuis l’élection de Donald Trump.
Si le porte-parole du gouvernement, Zoltan Kovacs, n’a pas confirmé les propos de Szilárd Németh, Victor Orban n’a jamais caché sa volonté de chasser les ONG de George Soros de Hongrie. Dans une interview donnée en décembre 2016 au site 888.hu, le Premier ministre hongrois avait souhaité que « ces ONG soient exclues de chaque pays européen (…) et que l’année 2017 soit consacrée à évincer Soros et les pouvoirs qui le symbolisent ».
Les ONG « pas effrayées ». « Nous ne savons pas exactement ce que le gouvernement planifie contre les organisations civiles, mais nous ne sommes pas effrayés par les derniers commentaires », a déclaré pour sa part le groupe de défense des droits TASZ, une ONG financée en partie par Soros, sur sa page Facebook.
George Soros est un américain d’origine hongroise né à Budapest en 1930. Milliardaire, il est à la tête de la fondation philanthropique Open Society Institute, qui finance le développement des droits de l’homme dans le monde et particulièrement dans les ex-pays de du bloc socialiste. En guerre ouverte avec Donald Trump et soutien affiché d’Hillary Clinton, le financier aurait perdu près d’un milliard de dollars dans les semaines ayant suivi l’élection américaine en pariant sur la chute des cours après la victoire de Donald Trump, selon le Wall Street Journal .
- Hongrie lopinion.fr
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