Ce jeudi 3 septembre, les policiers ont ouvert les portes de la gare de Budapest. Jusque là, l’entrée dans le bâtiment était interdite aux
migrants. Lorsqu’un train arrive juste après, les quais sont déjà noir de monde. Les migrants se précipitent, car sur la locomotive il y a un drapeau de l’Allemagne, là ou presque tous veulent aller.
« Dans l’impasse » « J’ai vu le drapeau allemand alors je suis monté, la destination c’est bien l’Allemagne ? », s’interroge l’un des migrants. Mais non, ce train n’ira pas en Allemagne. Les destinations indiquées sur la porte ne sont que des villes hongroises, mais dans la précipitation personne ne l’a vu. Le train est parti en direction d’une ville hongroise, proche de la frontière autrichienne. En réalité, il s’arrête en gare de Bicske à 180 km de l’Autriche. Dans ce village, il y a un camp de réfugiés. La police veut y emmener les migrants. « Ce soir la situation est dans l’impasse, les réfugiés refusent de quitter le train », commente Mathieu Boisseau, envoyé spécial en Hongrie.
Accord UE-Mercosur : une question de volonté
L'actuelle agitation en France à propos de l'accord entre l'Union Européenne et le Mercosur est tout à fait symbolique de...
0 commentaires